Histoire sidérale pour homme désirant et femme sidérante
Datte: 02/02/2018,
Catégories:
fh,
telnet,
volupté,
odeurs,
sf,
Auteur: Arthur, Source: Revebebe
... par instant les yeux vers lui, qui la fixait toujours. Après de longues minutes, elle brisa le silence:
— Tu étais venu juste pour faire un jeu de mots, ou…
— Ecoute, j’ai réfléchi… t’as peut-être raison mais moi je me suis habitué depuis le temps à ce rendez vous quotidien, c’est comme une drogue, je le fais tous les jours, des fois par envie, d’autres fois par besoin, et parfois par habitude c’est vrai…
— D’ailleurs t’as remarqué le vocabulaire pour ces pétasses, ce sont des bombes, des blondes explosives ou des super-canons, pas étonnant que ça plaise aux militaires…
— Dis donc mademoiselle impertinente je suis personnel civil, moi. Par contre toi si tu continues à me faire suer je te déclare la guerre!
— Allez fais pas ton dur, t’es bourru parce que t’as perdu l’habitude de voir du monde, mais t’es un gros nounours. Tiens tu sais à quoi j’ai pensé en prenant ma douche : avec ton nom Ernest Sed on peut écrire "tendresse", c’est un bel anagramme…tu trouves pas ?
Il sourit :
— T’es vraiment une drôle de fille, toi, allez, bonne nuit.
Il regagna sa cabine, et n’eut aucune envie de s’arrêter à la cabine virtuelle, comme souvent il le faisait avant de dormir.
Au lit, il pensait à elle. D’où lui venait cette passion des mots et de la langue? Le jeu de mots était bien le seul point commun qu’elle avait avec la station virtuelle qui lui faisait rencontrer tour à tour "Sandra Niculott", "Sandie Scontinuer" ou "Emma toupompé". Par contre si ces belles égéries ...
... avaient un cul parfait, elle ne brillaient pas par leur esprit. Emilie n’en manquait pas et pour elle, le langage était un jeu.
L’ingénuité de cette fille le touchait. Il redécouvrait le plaisir des rapports naturels, et la spontanéité d’Emilie le séduisait.
Plus tard, elle vint frapper à la porte de sa cabine, en début de nuit. Il ouvrit. Elle dit :
— Ernest, tu te souviens ton anagramme… de la tendresse, justement, tu crois qu’il t’en reste un peu? Je crois que j’en ai besoin cette nuit. Tu m’invites sur ta planète?
Cette demande faite avec tant de naturel le fit fondre plus qu’un vulgaire "baise-moi" mille fois entendu. Il lui sourit et lui ouvrit ses draps. Elle entra, fit passer sa liquette par-dessus ses épaules, mais garda sa culotte et vint s’allonger à côté de lui.
— Tu pourras m’appeler Emilie Bidineuse si tu veux. Et tu seras mon grand fauve…
— Ton grand chauve tu veux dire…
— Les hommes sont bien plus séduisants quand ils perdent de leur superbe…
Elle se blottit contre lui,
— Caresse-moi, il y a si longtemps…
Il avait oublié le bonheur de sentir sous sa main une femme frissonner et avoir la chair de poule, il la frotta comme pour la réchauffer.
Puis il explora son corps à la peau veloutée, les petits seins auraient tenu dans la main d’un enfant, mais les tétons réagirent en se dressant sous la caresse. Ses mains fermes descendirent vers le ventre et les hanches, il empauma une fesse toujours couverte de la lingerie noire qu’il avait aperçu ...