Histoire sidérale pour homme désirant et femme sidérante
Datte: 02/02/2018,
Catégories:
fh,
telnet,
volupté,
odeurs,
sf,
Auteur: Arthur, Source: Revebebe
... toutes les deux minutes…
— …
— Faites pas cette tête, je plaisante! Il est parti en mission de reconnaissance pour 2 mois…
— En fait vous êtes comme le petit Prince…
— Le p’tit quoi ?
— Le petit Prince, vous connaissez pas? C’est un très vieux conte qui nous vient de la nuit des Temps…
— Et quel rapport?
— Ben c’est un petit homme qui vit tout seul sur une Planète, avec rien qu’une rose à entretenir.
— Moi j’entretiens pas de roses, je fais des relevés de poussières, de gaz, et autres trucs passionnants…
— Ben dites donc vous respirez la joie de vivre… c’est la solitude qui fait ça ? Heureusement que je suis arrivée, je vais vous mettre un petit rayon de soleil… Bon je file voir les dégâts sur ma carlingue… à plus tard!
La journée d’Ernest se déroula entre ses activités habituelles et les coups de main qu’il allait donner à Emilie. Il faudrait peut-être plus d’un jour pour réparer. Au fil de la journée, ils firent connaissance : la jeune comète qui avait débarqué sur Breska avait du caractère, et cela ne déplut pas à Ernest.
Mais il prit du temps dans l’après midi pour s’enfermer dans la cabine virtuelle, trop habitué à son rendez-vous quotidien avec ses fantasmes. Il programma deux nanas dont une perdait complètement le contrôle pendant l’orgasme : Anny Malsauvage. Puis il termina avec Elisabeth De Sexe, qui maniait aussi bien la particule que la testicule. Il avait envie de femmes faciles pour se détendre. L’autre fois, avec Eva Jouir, il avait fallu limer ...
... pendant des heures avant qu’elle vienne.
Il trouvait Emilie Falcarti bien sympa, mais elle n’attisait pas vraiment son désir.
Au sortir de la cabine, il la retrouva pour l’aider dans sa réparation, puis ils passèrent une partie de la soirée à discuter de tout, de rien. Finalement Ernest goûtait la compagnie d’Emilie. Une fois au lit il se demanda cependant pourquoi elle était si évasive lorsqu’il s’agissait de parler d’elle, d’où venait-elle, quelle était sa vie… elle répondait vaguement ou détournait la conversation. Il n’en savait pas plus sur elle sinon sa passion pour les mots et la langue…
Il verrait bien demain. Après tout cette visite impromptue n’était pas si déplaisante. Il se demanda aussi pourquoi finalement il préférait aller dans la cabine plutôt que de tenter quelque chose avec Emilie. Il n’avait au fond plus tellement l’habitude des vraies rencontres. En avait-il peur?
Le lendemain, levé tôt, Ernest était déjà au central quand Emilie débarqua. Elle sortait de la douche, une serviette en turban sur la tête, et une autre autour du buste, vêtue d’une adorable petite culotte comme il n’en avait pas vu depuis des années. Un modèle en coton tout simple, avec des petits motifs devant. "Je dois même pas pouvoir programmer ça dans ma bécane, ils n’en font plus des modèles comme ça". Il pensa aux jarretelles de Sophie Stiké, et se dit que la simplicité avait du bon. Il dit à Emilie:
— On peut dire que vous êtes à l’aise, vous…
— Vous n’allez pas me dire que ...