1. Histoire sidérale pour homme désirant et femme sidérante


    Datte: 02/02/2018, Catégories: fh, telnet, volupté, odeurs, sf, Auteur: Arthur, Source: Revebebe

    ... vous êtes choqué, vous devez en voir d’autres dans la cabine virtuelle…
    
    Elle regardait l’immensité désertique de Breska à travers le hublot. Ernest lui regardait juste la Lune, celle d’Emilie. Une partie de la culotte lui couvrait la fesse gauche, mais l’autre lui rentrait gentiment entre les fesses, elle tira dessus pour la réajuster. Le bruit de l’élastique sur la peau vint frapper Ernest à sa grande surprise. il aurait aimé faire ce geste, ce simple geste d’intimité sur ce cul charmant. Il se rendit compte que ceci n’appartenait qu’au monde du quotidien, et que dans la cabine virtuelle il n’avait pas de vision comme celle-là.
    
    Avant de quitter le central, elle se retourna et déclara:
    
    — Lisez le petit Prince vous verrez que la rose faisait tout pour attirer l’attention de son Prince…
    
    Sur ce elle partit d’un pas alerte dans sa cabine. Ernest suivit des yeux ce petit cul, qu’il finit par trouver presque aussi insolent que sa propriétaire.
    
    La matinée se passa comme la veille, chacun vaquait à ses occupations, lui à son observation, et elle à la réparation de son astronef. Il alla lui donner un coup de main pour des réparations. Une complicité s’installa, et le déjeuner du midi fut pour Ernest un moment très gai, comme il n’en avait pas partagé depuis longtemps. Ils reprirent néanmoins leur travail l’après-midi, l’astronef d’Emilie était presque réparé. Au fil des heures passées en sa compagnie, Ernest se laissait gagner par cette nana peu banale. L’intimité ...
    ... vient vite entre des êtres si loin de tout.
    
    En fin de journée, elle allait juste au central, quand elle le vit sortir de la station des rapports virtuels. Leurs yeux se croisèrent, mais elle fila son chemin, en rougissant. Il la rejoint. Elle s’assit à la table de contrôle, gardant le silence, visiblement affectée par ce qu’elle avait vu. Il n’était pas très fier. Il dit:
    
    — Tu sais, je croyais que tu reviendrais plus tard, et que tu ne me verrais pas.
    — Mais c’est dingue… je m’en fous que tu ailles dans ce machin, mais ce qui me sidère c’est que tu n’essaies même pas de me séduire moi, alors que je suis là avec toi, tu préfères entrer dans cette cabine, c’est ça le progrès ? Après le lavomatic, le baisomatic, le bonheur quoi!
    
    Il ne répondait rien. Elle reprit:
    
    — Mais tu n’en as pas marre de ces grosses truies qui font tout ce que tu leur demandes comme si elles n’attendaient que ça? Tu crois que c’est la réalité? Ouvre les yeux bordel, c’est pas ça la vraie vie, et c’est pas ça une vraie femme. Avant ces inventions à la con, les rapports entre les hommes et les femmes étaient bien plus merveilleux, on ne savait jamais si c’était gagné ou perdu. On se rencontre, on se plait, mais on a peur, on sait pas si c’est réciproque, et parfois, on fait l’amour mais on s’est trompé, on est déçu…
    — Alors tu vois quel intérêt?
    — Mais l’intérêt pauvre con, c’est que quand tu as trouvé le bon, c’est sublime, c’est un cadeau de la vie, c’est inespéré. Et là c’est formidable, et tu ...
«1234...9»