1. Sylvianne


    Datte: 06/10/2022, Catégories: fh, 2couples, couple, extracon, candaul, fsoumise, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, nopéné, sm, attache, BDSM / Fétichisme yeuxbandés, dominatio, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... moment, dire « Pas » suivi de la pratique pour la voir supprimer. Il lui suffisait donc d’annoncer « Pas le bandeau » pour qu’il s’en aille. De plus, un simple « rouge » mettait fin à la séance en elle-même. Sylvianne ne voulait pas retrouver la vue. L’animal venait de parler. Il avait le droit de s’exprimer et Sylvianne en ressentit une immense liberté. Elle n’avait plus à le contenir. Il pouvait s’exprimer sans l’empêcher, elle, de vivre intensément ce moment.
    
    Une immense plénitude s’empara d’elle tandis qu’un objet piquant touchait son épaule droite pour descendre le long de son corps. Elle n’avait aucune idée de la nature de la source de la sensation. À gauche, quelque chose de doux et soyeux la caressait. L’asymétrie la désarçonnait. D’un côté une griffure électrisant ses nerfs, de l’autre la tendresse. Elle ne savait plus que penser, que ressentir, le chaud et le froid, le bien et le mal. Et cette chaleur dans son entrejambe qui réclamait de l’attention.
    
    — J’ai tellement envie d’avoir du plaisir, gémit Sylvianne.
    — Je fais ce que je veux, répéta Franck.
    
    Sylvianne gémit et se mordilla les lèvres en réponse. Des doigts sur son sexe et Sylvianne décolla immédiatement. Des vagues de satisfaction la submergèrent et comme un peu plus tôt, le plaisir continua à monter, bien au-delà de ce qu’elle avait connu toute sa vie. Franck allait-il la laisser exploser, cette fois-ci ? Ou bien allait-il la priver de cette découverte une fois de plus ?
    
    Les doigts jouaient ...
    ... avec habileté tandis que les cordes la privaient de tout droit de défense. Elle pouvait bouger, pas comme Maëlys qui aimait la restriction totale de mouvement, mais le peu de possibilités qu’elle avait ne servait à rien. Son clitoris restait disponible, quelles que soient ses pathétiques tentatives de le libérer. La main s’éloigna et immédiatement, Sylvianne gémit.
    
    — Il faudrait savoir. Tu veux ou tu veux pas ?
    — Je veux, je veux, répéta Sylvianne, désespérée à l’idée de ne pas avoir la possibilité de connaître cette nouveauté. S’il vous plaît, continuez, je vous en prie.
    
    La main retrouva sa place. Les doigts reprirent leur danse experte et Sylvianne fut au bord.
    
    — Laissez-moi jouir, je vous en prie !
    — Je t’en prie, répondit Franck et Sylvianne explosa.
    
    Elle ignorait qu’un tel plaisir fut possible, envahissant, pénétrant, sinuant à travers tous ses membres pour atteindre le cerveau, redescendre pour revenir. Et ces doigts qui ne s’arrêtaient pas, l’obligeant à ressentir encore, et encore, et encore…
    
    Nouvelle explosion et les liens qui maintenaient ce corps perdu, l’empêchant de se soustraire à la perversité de ces doigts habiles et persévérants.
    
    — Assez, stop, miaula Sylvianne après la troisième explosion.
    — Je fais ce que je veux, répéta encore Franck.
    — S’il vous plaît ? finit Sylvianne, tandis qu’une intense fatigue s’emparait d’elle.
    — Tu peux faire mieux que ça, répliqua-t-il tandis qu’une quatrième vague la submergeait.
    
    Il voulait la voir jouir ...