Retour à la réalité. - Histoires de Sexe

Retour à la réalité.

... trouble. Je suis excitée et pourtant cela vient doucement. Je me possède avec la longue tige alors que l’excroissance plaquée contre mon clito vibre à la puissance maximale. C’est bon, mais le plaisir ne vient pas.

J’attrape dans ma trousse de toilette le plug que j’ai toujours avec moi. Je fais ma salope, même si je suis la seule spectatrice en le prenant en bouche avant de le descendre vers mon petit trou. Je le pousse. Il entre, malgré la résistance du gode. La vibration s’amplifie. Le métal du plug sert de caisse de raisonnante.

J’utilise le gode comme un sexe. Je le fais aller et venir dans ma fente. Bien au fond, l’excroissance excite mon clito. Avec ma main libre, je me caresse le sein, le téton.

De longues minutes. Plusieurs fois le plaisir monte, je crois que je vais jouir mais rien.

Rien, rien… Pourtant, j’ai envie. Avant d’aller dîner, je sentais bien que ça montait. Près de quinze jours. Je me connais, à côtoyer des hommes, les commander, voir sur le chantier ces corps en sueur, sentir leur regard sur la « Patronna Francesa », regards dont certains ne se privaient pas d’être chargés de provocation. Au début, évidemment je ne les remarquais même pas. Mais au fil des jours, des privations que même les Skype brûlant avec Alex ne suffisaient pas à satisfaire…

Il est 23 h. Ici c’est le début de soirée, mais à Paris c’est déjà tard. Avec un peu de chance, Alex a juste mis son smartphone en mode vibration et qu’il est peut-être encore éveillé.

— Tu ...

... dors ? demandé-je dans un WhatsApp bien pratique pour des échanges parfois très chauds.
— Non, pourquoi ?
— Appelle-moi.

La sonnerie est particulière pour Alex.

— Chérie ? Qu’est-ce qu’il y a ?
— Bonsoir… Rien de grave… mais… tu me manques… Je me sens seule.
— Je comprends.

J’ai un mari formidable. Quel homme, de lui-même, sans que je le sollicite, aurait proposé l’idée du « Confort », thérapie peut être particulière mais efficace pour notre couple ? Un stratège qui savait faire un pas en arrière, pour pouvoir mieux reconquérir ce petit pas perdu dans une retraite bien organisée.

Il avait posé juste une condition. En réalité plusieurs, la première étant qu’en cas d’absolue nécessité, je devais le prévenir, avant. Surtout pas de désir satisfait sans qu’il ne donne son accord. Cela devait rester hygiénique, organisé, planifié. Évidemment sans piquer de rappel les jours suivants. Une baise, une seule, même si une baise pouvait signifier plusieurs fois. Il n’était pas ignorant, notre vie commune et notre libertinage servant d’exemple, qu’une seule fois suffisait rarement à me satisfaire. Alors mieux valait une permission de plusieurs fois que la répétition du jour suivant.

À son ton, je réalise qu’il devait s’y attendre. Je suis transparente pour lui. Il me connaît. Je suis persuadée qu’il sait, avant moi, ce que j’ai besoin.

— Je t’appelle parce que…
— Je suis d’accord.
— Oh, mon Chéri je suis désolée. Et si tu venais ? En quelques heures tu es là et il ne ...