Amazonie (5)
Datte: 03/10/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory
Mélanie fut à la fois triste d’apprendre la disparition de la tribu des amazones mais se réjouit de voir comment celle qui était maintenant Sœur Jéromine tirait son épingle du jeu.
— C’est un peu comme l’histoire de Charles-Geneviève d’Éon de Beaumont, me fit-elle.
— Sauf que lui était un homme, même s’il passa de nombreuses années en femme. Et puis c’était un espion du roi.
— Des destins étranges, tout ces gens.
Le lendemain, Gaspar et moi prenions le petit-déjeuner ensemble. L’avantage d’être haut gradé c’est qu’on peut avoir sa vie privée et ses appartements et tout cela est bien agréable. J’engageai la conversation.— Avez-vous des nouvelles de Francisco de Orellana ?— Il est hélas mort l’année dernière. Charles Quint l’avait missionné pour établir des colonies à l’embouchure du fleuve amazone. Il s’était marié un an auparavant avec une bien jolie jeune fille très simple et de milieu pauvre, tout à son honneur. Elle vous aurait plu. Lors d’un combat avec les indiens caraïbes il est mort d’une flèche empoisonnée. Il n’y eut que très peu de survivants dont sa jeune épouse. Ils furent secourus par un des bateaux de leur expédition qui avait pris du retard. Je n’ai pas de nouvelles depuis, j’ai joui dire qu’elle s’est établi sur la côte de l’embouchure.— C’est bien triste, Francisco était un bon ami.Le petit-déjeuner terminé, nous admirions tous deux le paysage qui s’offrait depuis la fenêtre de la pièce où nous étions.— Jéromine ?— Oui Gaspar ?— Je, je, si nous ...
... n’étions pas…— Ne dites rien, Gaspar…Je me tournai vers lui pour l’enlacer et lui faire un baiser, qu’il me rendit.— Nous sommes fous… dit-ilJe lui souris :En ce moment sur XStorySnap… (touchez pour voir)— Personne n’en saura rien, allons dans l’alcôve à votre bureau, dites à vos domestiques que vous ne devez pas être dérangé.Après avoir congédié ses domestiques pour quelques heures, nous allâmes main dans la main à son bureau pour y trouver l’alcôve accueillante. J’enlevai ma robe de dominicain et la lui la sienne. Nous étions nus.Gaspar m’avoua que c’était la deuxième fois qu’il voyait une femme nue, la première ayant été une de ses sœurs qu’il avait un jour surprise en train de se faire du bien. Il en était sorti tout rouge et confus et n’avait plus osé la regarder pendant de longues semaines.— Faire l’amour et prendre du plaisir est un don de Dieu, Gaspar, lui dis-je.— Tu as peut-être raison, il y a tant de misère en ce bas monde que je ne suis pas sûr au final de commettre un pêché.— Tu vois, depuis que je suis devenue femme, j’ai tant espéré pouvoir un jour connaître l’amour avec un homme. Je suis contente que cela soit avec toi.— Tu es belle, Jéromine, et si douce, si intelligente.— Pour une femme, tu veux dire ? Tu sais hommes et femmes ne sont pas si différents. Je le sais ayant été les deux.— Disons simplement que je suis heureux d’être avec toi.— Cela se voit, si j’en juge par l’état de ta protubérance masculine. Ne bouge pas.Je m’agenouillai alors devant lui et pris ...