1. Douleur et plaisir ébènes (3)


    Datte: 30/09/2022, Catégories: Gay Auteur: Igor KACHOV, Source: Xstory

    ... apparue. Tout redevint silence. Je compris enfin que j’étais sur une aire d’autoroute dans le parking des routiers.
    
    — Tu t’appelles comment ? dit mon maître.
    
    — Igor, lui répondit la voix de l’Est qui avait désormais un prénom.
    
    — « Si tu aimes les relations viriles, tu vas être servi » me dit mon maître. Puis s’adressant à Igor : « Il est à toi pour la nuit avec son consentement plein et entier. Quand tu n’en as plus besoin, tu le dégages dehors et il rejoindra tout seul son coffre de voiture. Tu ne l’abîmes pas, OK !! Je ne veux pas d’histoires ici. Parfois, les gens de l’Est, vous vous laissez aller un peu trop fort !! ... ah oui, bien sûr, c’est préservatif obligatoire !! Non négociable !! »
    
    Igor accepta, prit ma laisse et je le suivis jusqu’à son camion immense qui attendait sur le parking.
    
    Avant de pouvoir entrer dans sa cabine, il m’attacha à la poignée de la porte pour aller capitonner les vitres de l’habitacle. J’attendis un moment, nu et seul dans une nuit noire et profonde. Au loin, des cris provenaient des autres camions, mais nous étions plutôt isolés. Il ouvrit la porte et me demanda de monter. Je ne savais pas que la cabine intérieure d’un camion semi-remorque était si spacieuse. Il me montra sa couchette sur laquelle je m’installais et me lança des lingettes pour que je m’essuie les pieds et les genoux salis par le bitume.
    
    Igor était blond, une trentaine affirmée. Grand, sportif et musclé, le visage slave émacié, et le regard d’un bleu ...
    ... perçant. Sa chemise à carreaux était ouverte et laissait apparaître sur un torse imberbe une série d’abdominaux que l’on voit généralement dans les magazines. Il portait un bermuda qui moulait parfaitement des cuisses entraînées à la course. Il me fixait depuis sa place de conducteur. Il ne parlait pas.
    
    — Mets-toi ça, dit-il enfin en me tendant un gode. Il voulait que je me l’enfile pendant qu’il me regardait procéder. Il me tendit également du gel et je m’appliquais, tout en le fixant avec une gêne évidente, à m’introduire cet objet de grande taille. Je n’y arrivais pas, il était trop grand. Chaque centimètre enfoncé était pour moi une douleur plus qu’un plaisir. Mais pour Igor, cela n’était que du plaisir. Il se caressait l’entrejambe en me voyant ainsi me tortiller.
    
    Après quelque temps, n’arrivant pas à enfoncer davantage cet outil, il s’approcha de moi, me plaça un tissu dans la bouche et appuya fortement sur le gode qui continua alors sa progression à l’intérieur de mon sphincter.
    
    Je hurlais de douleur, pleurais, l’implorais de le retirer. Mais il m’avait bloqué au fond de sa cabine, un de ses genoux sur ma poitrine. Sa main gauche me serrait la gorge, la main droite tenait fermement l’objet du supplice. Mes cris étaient étouffés par ce bout de tissu. Igor me regardait, impassible, comme un laborantin regarde son cobaye agoniser.
    
    Je me tordais de douleur, mais il appuyait de tous ses muscles bandés pour me bloquer. Il me regardait me débattre sans espoir et faisait ...
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