1. Rose-May et Alban


    Datte: 29/09/2022, Catégories: fh, piscine, jardin, Collègues / Travail douche, noculotte, caresses, intermast, Oral pénétratio, Humour rencontre, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... et vérifier ses pansements.
    
    ~o~
    
    Les gendarmes arrivèrent alors qu’ils prenaient le petit déjeuner sur la terrasse. Lesképis tiquèrent un peu en constatant la tête bleuissante d’Alban. Il ressemblait au Schtroumpf boxeur.
    
    — Des voisins nous ont signalé des coups de feu dans votre propriété.
    — Vous vouliez savoir si mon invité y était pour quelque chose ? Eh bien non, j’ai tiré sur quelques chapardeurs à quatre pattes.
    — Ah, pourtant trois clients bien connus de nos services ont été admis aux urgences avec des blessures étranges.
    — Je suis sûre, c’étaient des renards, j’ai vu les queues alors qu’ils fuyaient !
    
    Les gendarmes repartis bredouilles, Alban laissa libre cours à sa curiosité :
    
    — Qu’est-ce que vous avez utilisé comme arme et munitions ?
    — Un « canardouze » avec des cartouches chargées de gros sel et de graines de choux, c’est très dur, ça entre bien sous la peau, et dans un milieu chaud et humide ça germe. Vos agresseurs ont un potager qui leur pousse dans le fondement ou les gonades !
    
    ~o~
    
    Alban étant incapable de travailler durant plusieurs jours, Rose-May décida de lui apprendre à parler correctement, de ne plus faire de fautes de français. Ce, dans un but bien précis, elle songeait à l’employer comme chauffeur. Il lui fallait un Alban stylé, qui parle bien et soit bien habillé.
    
    Quand elle l’informa de ses projets, il renâcla quelque peu.
    
    — Moi, un larbin, et pi quoi encore.
    — Il n’y a rien à discuter, c’est ainsi et pas autrement. ...
    ... J’ai besoin de vos services pour le travail.
    — Ah, j’pensais que vous vous la couliez douce ; une sorte de gonzesse qui passe sa vie entre Ibiza, Saint-Gervais ou… Knockke-le-Zoute.
    — Knockke-le-Zoute ? Eh bien non, je ne suis pas de cesgonzesses moi, môssieur, je dirige une petite maison de couture très branchée, je bosse,moi Môssieur. Je suis la patronne deFil Ô Maine, moi Môssieur.
    
    ~~
    
    Alban souffla un grand coup et râla. Il venait encore de faire une connerie. Il fallait dire :la voiture de Mademoiselle est avancée et non « y’a la caisse qu’est là, devant ». Difficile de perdre des années d’habitudes en quelques semaines. Mais il enregistrait de nets progrès.
    
    Chaque semaine il faisait son rapport ; la Vicomtesse semblait aller de mieux en mieux, il lui arrivait d’éclater de rire en entendant ses bourdes grammaticales, à la grande joie du toubib.
    
    Il examinait lalivrée de chauffeur reçue le matin même, un costar fait sur mesure, avec chemise, gilet et croquenots assortis. Première fois qu’il allait porter un tel vêtement.
    
    Il en était là de ses réflexions quand il entendit des cris d’effroi en provenance du château.
    
    — C’est une catastrophe, au secours, Mooonsieur Aaalbaaaan, venez vite.
    
    Simplement vêtu d’un short, Alban sortit de sa chambre et courut vers Marlène qui gesticulait et s’époumonait.
    
    — Que vous arrive-t-il, mon amie ?
    
    Il venait de faire un gros effort grammatical, là.
    
    — C’est Mademoiselle Rose, elle recommence.
    — Et merde ! Il ne ...
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