1. Marie-Charlotte, Sainte-Nitouche ou fieffée coquine ?


    Datte: 28/09/2022, Catégories: fh, hplusag, jeunes, profélève, médical, religion, ffontaine, pénétratio, Humour Auteur: Onyx31, Source: Revebebe

    ... brio. Toujours le regard rivé sur cette paire de fesses diablement tentatrices, il se signe et reprend :
    
    — Ma fille, dit-il. Voilà une juste pénitence. Tu la compléteras par unJe vous salue Marie pleine de grâce avant de te coucher ce soir. Je veux te voir demain à la messe sans faute. Et n’oublie pas, je serais toujours là pour sauver ton corps et ton âme. Si par malheur tu venais à retomber dans le péché, reviens te confesser. Dieu est amour ma fille, ne l’oublie jamais et je suis son fidèle et dévoué serviteur.
    
    À peine le temps de reprendre son souffle qu’il lève la tête et les mains au ciel en récitant sur un ton liturgique :
    
    — Dieu, Père plein de tendresse, toi qui a réconcilié le monde par la mort et la résurrection de ton Fils Jésus, toi qui as envoyé l’Esprit saint pour la rémission de tous nos péchés, accorde ton pardon à Marie-Charlotte, une de tes plus sincères fidèles.
    
    Ma fille, tu peux maintenant te rhabiller et partir en paix.
    
    La jeune fille remet sa culotte, arrange sa robe et en réajuste les boutons.
    
    — Je vous remercie beaucoup mon père de m’avoir sauvée. Grâce à vous j’ai échappé à l’enfer, je ne l’oublierai jamais. Et soyez certain que si je revenais à céder à quelques diableries que ce soit, je viendrais derechef chercher la juste pénitence que vous m’administrez si bien. Et évidemment, comme toute confession, tout ceci reste entre lui, là-haut, vous et moi, n’est-ce pas mon Père ? Personne ne comprendrait votre empressement à sauver une ...
    ... si jeune brebis égarée, ajoute-t-elle en le fixant d’un regard déterminé.
    — Tout à fait, tu es vraiment une brave petite, ma fille, un modèle pour toutes les paroissiennes. Passe le bonjour à ton père et à ta mère. À demain, à l’office.
    
    Quelques minutes plus tard, la jeune étudiante arrive chez elle. La porte est close, la maison vide. Elle monteillico dans sa chambre, jette son sac par terre et se laisse tomber sur le matelas. Elle se retourne sur le dos, profitant de l’instant présent, un large sourire illuminant son visage angélique… diablement radieux.
    
    Elle se lève d’un coup, pousse son lit, enlève deux lames du parquet et en sort une boîte. Elle en extrait un vieux cahier, prend un stylo et s’installe à son bureau.
    
    — Chérie, tu es rentrée ?
    — Merde, maman…
    
    D’un geste bref et précis, elle ferme le cahier, le glisse dans la boîte qu’elle fourre sous le lit d’un rapide coup de pied. Le meuble reprend sa place originelle vite fait, la seconde suivante la porte s’ouvre.
    
    Marie-Charlotte saute dans les bras de sa mère.
    
    — Maman, comme je suis contente de te revoir. Si tu savais combien tu m’as manquée !
    — Toi aussi ma chérie. Comment c’est passé ta semaine ?
    — Très bien, rassure-toi. Je suis toujours major de ma promo. Je viens d’aller me confesser et Monsieur le Curé m’a conseillé de m’inscrire à l’aumônerie de Toulouse. Il paraît qu’ils sont tous de bonne famille et très pratiquants. D’ailleurs, le week-end prochain ils font une sorte de procession, au ...
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