Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... m’arrêter faire le plein et nous prendrons un en-cas, car après c’est la fin de l’autoroute et ça sera plus compliqué.

Une terrible chance que la Matra ait soif, elle me sauve. Jacques s’arrête dans une station-service, il fait le plein de la voiture. Je m’interroge sur le hasard de cette rencontre. Je viens à peine de découvrir mon homosexualité et pour une fois que je fais du stop je tombe un homme gay et amateur de jeunes hommes !

Le plein fait, il démarre pour aller garer sa voiture plus loin, près d’un restauroute, et m’invite à le suivre. Je laisse mon sac à dos sur le siège du milieu et mon sweat, je descends pour le rejoindre. Je marche à ses côtés, il est à peine un peu plus grand que moi nous entrons et nous nous dirigeons dans la file d’attente du libre-service.

Il prend une salade composée, un coca, je fais de même.

Arrivé à la caisse, je sors mon porte-monnaie, alors qu’il demande à la caissière de prendre les deux plateaux sur sa note, je proteste, mon porte-monnaie en avant, j’essaie de contrarier son choix, mais en me repoussant gentiment la main, mon porte-monnaie tombe et glisse derrière moi.

Je me tourne précipitamment et me penche en avant pour récupérer mon bien, mes fesses collées à sa cuisse, je ne peux voir à cet instant qu’il a une vue sur la naissance de mes fesses découvertes et mon tanga en dentelle ! Je me relève à ce moment sans imaginer ce qu’il a vu, je le retrouve avec un sourire radieux et des yeux pétillants ! Je lui emboîte ...

... le pas, il cherche une table, nous nous installons face à face un peu à l’écart. Après une gorgée de coca :

— Alan, tu es un petit coquin cachottier, tu ne m’as pas parlé de ton attrait pour la lingerie féminine !

J’avale ma bouchée de travers, je manque de m’étouffer, je rougis, alors qu’une énorme bouffée de chaleur m’envahit, la tête basse je tente de dégager ma gorge. Petit à petit, je me reprends, mais que vais-je lui répondre, je suis démasqué, quelle honte ! Je n’ai pas le temps de trouver une réponse, il reprend la parole :

— Alan, regarde-moi, tout va bien ! Il n’y a aucun malaise, tu portes un sous-vêtement féminin, c’est un choix qui t’appartient entièrement, je trouve d’ailleurs que l’accord est parfait avec ton physique, tu es charmant, ou charmante… que préfères-tu ?

Franchement, je le regarde, sidéré, je n’avais pas imaginé les conséquences en enfilant ce tanga ce matin ! D’un côté, il est rassurant, de plus il est ouvertement gay, mais comment expliquer ce vêtement, quelle humiliation ! Une nouvelle une fois, il guide la conversation.

— Je pense que tu ne m’as pas tout dit sur tes goûts et aventures, il faut que tu m’en dises plus

Pour tenter de gagner du temps, je lui dis qu’après notre déjeuner, je lui raconterai !

Les cafés avalés, nous reprenons la voiture, il prend mon sac à dos et le glisse sous le hayon arrière de la Matra. Je m’installe sur le siège passager à côté de la portière laissant libre la place centrale, lorsque Jacques ...