1. États d'âme...


    Datte: 22/09/2022, Catégories: fh, inconnu, caférestau, amour, Oral pénétratio, fsodo, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... de sortir avec une femme aussi belle et sexy. Je fis beaucoup d’envieux. S’ils savaient… Car, quand elle eut retrouvé toute sa mobilité physique, Inès s’est avéré être une folle furieuse de sexe à un point que je n’imaginais même pas. Tous lieux ou situations étaient prétextes à motiver ses envies débordantes. Nos rapports étaient quotidiens et multiples et je n’avais jamais eu telle maîtresse. Je baignais dans l’euphorie des endorphines que mon corps, s’habituant progressivement à un tel rythme, produisait en masse. Oui, faire l’amour très souvent rend heureux, et je ne redescendais pas de mon nuage. Et ce qui était très appréciable chez elle, c’est qu’il n’y avait pas de rite ni d’habitude, pas besoin de palabres ni de mise en condition. Elle était toujours prête, et il suffisait d’une main qui s’égare, d’un sourire ou d’un regard complice pour qu’aussitôt nous courions chercher l’endroit propice à abriter nos ébats, fussent-ils furtifs, en voiture, dans un hall d’immeuble, un bosquet de parc, etc.
    
    Arriva juin où je prenais habituellement quinze jours de vacances, l’autre quinzaine étant fin août au retour de mon collègue chargé de famille. Précédemment, je prenais un mois groupé de mi-août à mi-septembre, mais je ratais trop de choses importantes qui se passaient traditionnellement à « la rentrée ». Et puis juillet et surtout août étant vraiment peu chargés, je me dis que j’aurais peut-être le sentiment d’avoir cette année deux mois et demi de vacances. Bien sûr, ...
    ... j’avais pris cette décision bien avant de connaître Inès, qui travaillait elle aussi jusqu’à fin juillet, et j’avais en plus réservé et payé en partie un périple en Afrique du Nord. Je partis donc goûter aux joies de la découverte du Maghreb, non sans des regrets certains de laisser derrière moi ma belle et torride ibérique. C’est comme ça, c’est la vie.
    
    Dès mon retour, début juillet, la tête encore pleine d’images paradoxales de ces régions à la fois fabuleuses, fascinantes et enchanteresses par les paysages et les constructions, mais miséreuses, harcelantes et parfois odieuses par les populations et leurs comportements, j’appelai Inès souhaitant la revoir au plus vite. Voix embarrassée au téléphone :
    
    — Je… Euh… Pas ce soir. Mais demain on peut se voir après le boulot, dans notre petit bistrot par exemple.
    — Oui, volontiers. Disons demain vers dix-huit heures en terrasse ?
    — D’accord.
    
    Bon. Une sorte de grande fraîcheur me parcourut le corps, et soudain toute la fatigue du voyage me rattrapa. Pas besoin d’être un grand devin pour comprendre que la belle m’avait probablement remplacé. Le lendemain, j’essayais de l’attendre paisiblement, mais je sirotais d’emblée un whisky pour tenter d’être détendu. Elle arriva en retard, ce qui n’était pas son habitude, regardait de droite et de gauche au lieu de me regarder directement, ça puait la gêne à plein nez.
    
    — Bonsoir…
    — Bonsoir…
    — Tu prends quelque chose ?
    — Tu bois quoi ?
    — Un whisky.
    — Alors un cognac.
    — Garçon ! Un ...