1. Mon stagiaire me révèle à moi-même (1)


    Datte: 14/09/2022, Catégories: Gay Auteur: lel0up, Source: Xstory

    ... alors une forte odeur de sueur émaner de son corps. Ça me fit un effet bizarre. Pas du tout le même que dans les vestiaires de ma salle de sport.
    
    Un peu perturbé moi aussi, j’oubliais de rejoindre ma place et m’assis sur la chaise à côté de lui. À sa hauteur, son parfum était encore plus fort.
    
    — Merci pour l’eau, dit-il.
    
    — Et du coup, bredouillai-je, ayant du mal à rassembler mes esprits, tu penses qu’elle attend plus de votre relation ?
    
    — Relation, c’est un bien grand mot. On a juste... enfin voilà, au pot de départ d’Anthony. On était bourrés. Moi je pensais que ça s’arrêterait là. Mais depuis, je sais pas. C’est bizarre.
    
    Il défit un troisième bouton de sa chemise. Maintenant, une épaisse toison brune apparaissait nettement, de même que le sillon entre ses pectoraux musclés. L’odeur de sueur en devint encore plus forte. J’avais la tête qui tournait, sans que j’arrive à savoir pourquoi. Les épices, l’alcool, la fatigue... peut-être Julien. Être assis à côté de lui, comme ça, me procurait des sensations étranges. Il sembla le remarquer, car il commença à me fixer étrangement, tout en continuant son discours.
    
    — Et j’avoue que c’est tentant. J’ai pas l’habitude de devoir me priver de ce côté-là. Tu comprends ?
    
    — Oui j’imagine, répondis-je faiblement, comme absent.
    
    Là-dessus, il se tourna un peu plus vers moi. Comme j’étais plus petit que lui, j’avais les yeux en face de son col de chemise, où les poils étaient collés entre eux par la sueur. J’aurais dû ...
    ... faire remonter mon regard, mais mes yeux étaient comme hypnotisés par cette vision.
    
    — Des fois, continua-t-il d’une voix basse et grave, j’ai tellement envie que ça fait presque mal.
    
    Je fixais toujours son col de chemise, son cou dont la peau luisait de sueur. J’avais la gorge sèche.
    
    — Dans ces moments, je me contrôle plus. J’ai besoin d’un corps, n’importe lequel. Il faut que je possède quelqu’un, tu vois ce que je veux dire ?
    
    Je ne répondis pas, j’étais comme drogué. En même temps, je me rendis compte que ma queue était dure, probablement depuis un moment, car elle me faisait presque mal tant elle était comprimée dans mon pantalon. Alors, il s’approcha un peu plus de moi et je relevais enfin la tête. Mon regard plongea dans ses yeux noirs, où je ne décelais plus l’innocence un peu craintive que je lui connaissais. Il y avait dans ce regard quelque chose d’animal. Quelque chose du lion ou du loup. Du prédateur. Il approcha lentement son visage du mien. Comme s’il lisait dans mes pensées, il ajouta :
    
    — C’est un besoin primaire, tu vois.
    
    Je pouvais sentir son souffle chaud contre mes lèvres. Son odeur m’enivrait. J’étais paralysé. J’étais sa proie. Il colla ses lèvres aux miennes et je répondis à son baiser, dans un état second. Il pénétra ma bouche avec sa langue et la mienne lui répondit. Il passa une main derrière mon cou et appuya son visage contre le mien avec force. Il glissa son autre main sous mon tee-shirt et caressa mon torse. Il s’arrêta sur mon ...
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