1. La seconde chance


    Datte: 13/09/2022, Catégories: fh, hplusag, campagne, autostop, douche, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Onyx31, Source: Revebebe

    ... l’après-midi.
    — Comme vous voulez.
    
    Quelques kilomètres plus tard, je me gare à une station-service.
    
    — Tu vas faire quoi ? s’étonne-t-elle.
    — Il me faut ravitailler en gasoil et aller aux toilettes. Vous devriez peut-être en profiter aussi, il n’y a ni douche ni petit-coin dans le camion.
    — C’est bon pour moi, je suis bien au chaud, là, et je n’ai nullement envie de bouger.
    — C’est vous qui voyez.
    
    Je descends et vais faire le plein, vider ma vessie, et reviens.
    
    — Je ne sais pas trop ce que mangent les jeunes, alors j’ai pris un assortiment.
    — Trop super, c’est génial ! me remercie-t-elle en me gratifiant d’un large sourire.
    
    Eh bien oui, vieil ours solitaire ne rime pas forcément avec rustre sans éducation. Et il semble que j’ai visé juste, vu comme elle se jette sur les petits gâteaux et le Coca-Cola, à croire qu’elle n’avait pas mangé depuis plusieurs jours.
    
    Je rattrape la N7, toujours sous la pluie battante. Si mes sens sont toujours aux aguets, vu les conditions climatiques, mon esprit, lui, s’évade, comme il sait si bien le faire. Qui est-elle et que fait-elle là ? Ce n’est pas une routarde, pour sûr : elle n’en a ni le style ni l’équipement. Non, c’est une sédentaire, une fille de la ville, cela se voit. Je jette un œil vers elle et constate qu’elle s’est endormie. Je continue de rouler à mon rythme, imaginant mille scénarios dont bon nombre deviennent vite torrides.
    
    Parce qu’évidemment, j’aime le sexe, même si les derniers plaisirs partagés ...
    ... remontent aux calendes grecques. Je ne peux m’empêcher de repenser à ce jour, non pas celui du premierfrench kiss, mais, la première fois où mon exploratrice de main s’est glissée dans une culotte, ce premier contact avec des poils pubiens autres que les miens, un plaisir excessivement jouissif. Pourtant, j’avais très souvent caressé la chatte de ma mère, une vieille boule de poil de race persane à laquelle elle tenait comme à la prunelle de ses yeux. Eh bien, croyez-moi, cela n’avait strictement rien à voir, garanti ! Et cela n’était rien ! Que dire lorsque mon pérégrin de doigt s’est faufilé dans cet antre chaud et humide, c’était divinement affolant ! C’est à cet instant-là que je suis devenu addict. Vous connaissez l’expression : qui vole un œuf vole un bœuf ? Elle n’a rien à voir, exact, alors il faudrait inventer quelque chose, du genre qui un jour y glisse un doigt, voudra toujours l’y glisser… bon, là, je ne trouve pas de rime, je donne ma langue au chat ! Quoi ? C’est nul ? Allez, je le concède volontiers. Ça fait longtemps que je me suis fait une raison, mes blagues sont très souvent foireuses. Mais pas de soucis : «Si t’en veux pas, pas d’malaise, je la r’mets dans ma culotte » comme chantait Renaud.
    
    Le temps passe et les kilomètres défilent. Toujours aussi alerte, malgré l’âge, mon esprit vagabonde, virevolte d’une idée à l’autre, parcourt un monde sans limites où tout devient possible. Je suis un voyageur-nomade-rêveur. Mais cet esprit, aussi fertile soit-il, ...
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