Belle-sœur de l'Empereur - 3
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
alliance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
confession,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... :
— Je commence à mieux comprendre certaines choses.
— Comme cette histoire de sainte et de putain, je suppose ?
— Oui… comme cette histoire de sainte et de putain… oui…
Une histoire qui allait se répéter par la suite, et pas qu’une seule fois…
Quelques mois plus tard, Lugdiwina et moi sommes installées dans un petit salon, bien à l’écart, la pluie est en train de tomber dru à l’extérieur. Nos liens se sont resserrés encore plus, aidés par nos étranges trios, mais aussi par nos tête-à-tête devenus plus intimes. Ma voisine caresse son ventre bien rond, prémices d’un éventuel héritier, les aventures de la bergère et du soudard égaré ont porté leur fruit. Elle prend soudain la parole :
— Secouer le prunier, aviez-vous dit, il y a quelques mois ? Pensiez-vous à toutes les retombées possibles ?
— Je pensais surtout à ce que vous tombiez enceinte, mais pas à la tournure de nos nuits…
— Pourtant, je ne vous ai pas vu beaucoup protester contre les diktats de mon mari…
— Ludwig Victor ressemble de plus en plus à Karl, surtout depuis qu’il est moins morose. Mais je vous rassure, je sais faire la différence. Aussi curieux que ça puisse paraître, votre mari m’aide à faire le deuil du mien.
— Oui, vous l’avez dit : c’est curieux…
Elle laisse sa phrase en suspens, puis reprend :
— Mais je crois vous comprendre. Personnellement, je n’aurais jamais osé, mais vous et moi ne sommes pas pareilles.
— Nous commençons à beaucoup nous rapprocher, n’est-ce pas, Lugdiwina ...
... ?
À cette allusion, elle rougit :
— Je n’aurais jamais cru qu’un jour nous puissions être trois dans un même lit, et parfois que vous et moi… euh…
— Ça vous déplaît ?
Elle baisse les yeux, pudiquement, le feu aux joues :
— Honnêtement, je… je préfère quand nous ne sommes que toutes les deux, Wilhelmine.
Je saisis son menton entre mes doigts, la forçant à me regarder :
— Je préfère quand vous êtes franche, Ludi…
Puis je dépose un petit baiser sur ses lèvres. Elle ferme les yeux.
Ludi est le petit surnom que je lui donne dans l’intimité. Mon amante se libère de plus en plus, elle se laisser aller. Elle n’est pas trop douée pour les initiatives, mais elle fait des efforts. Quelque part, je suis à la place de Karl quand nous nous sommes rencontrés. Il a joué les initiateurs, moi, j’en fais de même. Je reconnais que ce rôle n’est pas du tout désagréable.
De plus, le lesbianisme me libère d’un souci, celui d’agrandir ma petite famille sans l’avoir désiré. Mais je ne délaisse pas pour autant les mâles, surtout ceux qui sont aux petits soins pour ma délicate personne.
Je me lève, je prends la main de ma voisine dans la mienne :
— Allez, viens !
— Là ? Maintenant ?
— Oui, là, maintenant !
Parfois, en pareil cas, j’oublie le protocole. Je le faisais aussi avec Karl, je lui susurrais même des gros mots, je savais qu’il adorait ça. Je sors de la pièce par une petite porte située près d’une grande fenêtre. Je connais assez bien les lieux, c’est dans une ...