Belle-sœur de l'Empereur - 3 - Histoires de Sexe

Belle-sœur de l'Empereur - 3

... s’agit de plaisir partagé. Et les choses qui se passent dans l’intimité d’une chambre ne regardent que les protagonistes.

Toujours fermement agrippé aux pleines hanches de sa femme, il acquiesce :

— Ah, Wilhelmine, s’il existait un ministère de la Propagande, vous en seriez ministre sur-le-champ !
— Une femme ministre ? Grand Dieu, souhaiteriez-vous donc une révolution de Palais ?

Il se contente de rire, besognant toujours sa femme qui gémit sous le double assaut d’un vit déchaîné et de mes doigts insidieux. À ma grande satisfaction, Lugdiwina pousse des petits cris qui annoncent une proche jouissance.

L’entendant geindre de belle sorte, son mari s’oublie encore plus :

— Ah foutre-dieu ! Ma coquine de femme se met à glapir ! Je sens que je vais bientôt l’inonder et la faire déborder !

À peine ces mots prononcés, il se met à jouir bruyamment, accompagné par sa femme qui se laisse aussi aller sans retenue. Si la beauté et la vigueur d’un bébé se mesurent à l’aune du plaisir éprouvé, je crois que l’enfant à naître sera plutôt mignon et bien portant !

Les deux époux se reposent, ils ont bien donné de leur personne.

Tandis qu’ils sont avachis sur les draps froissés, je les regarde comme on regarde des enfants endormis. Ne suis-je en quelque sorte leur gouvernante, aussi bien de l’une que de l’autre ? Situation plaisante et facétieuse, je comprends nettement mieux ce qu’a pu ressentir Karl à mon égard tandis qu’il m’initiait aux joies du sexe et autres ...

... dévergondages. Oui, je comprends fort bien…

— Tiens… mon vit se porte bien.
— C’est-à-dire ?
— Eh bien, en général, quand j’en ai fini, je ressens comme une sourde douleur doublée d’un échauffement fort irritant. Mais là, rien de tel. De plus, je me sens en pleine forme pour recommencer !

Je commence à comprendre certaines choses. Je réponds :

— C’est juste une question de contexte. Comme ça vous a beaucoup plu, la douleur s’estompe. Ou peut-être était-ce une fausse douleur due à un remords.
— Vous avez peut-être raison… non, sans doute raison, car maintenant, je n’ai nul remords. Votre présence est bénéfique, comme toujours !

Il fait sans doute allusion au fait que quand je le suce entre deux portes, il n’y a jamais eu de problème entre lui et moi à ce sujet. Il est vrai qu’une fellation engage moins qu’une pénétration. Mais je suis étonnée de savoir qu’il éprouvait quand même une douleur après avoir accompli son devoir conjugal envers son épouse légitime, alors que le mariage est justement fait pour ce genre de chose !

Lugdiwina s’étant réveillée, son époux se couche à côté d’elle et me demande d’en faire autant. C’est ainsi que Ludwig se retrouve encadré par deux femmes. Il exige ensuite que nos mains le caressent, puis il me demande carrément de le branler un peu. Docile, je m’exécute avec dextérité sous l’œil étonné de Lugdiwina qui ne connaît sans doute pas mon intimité passée avec son mari.

Après quelques soupirs d’aise, Ludwig tourne la tête vers sa ...