Rien ne s'oppose
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
h,
fh,
fhh,
couple,
Collègues / Travail
essayage,
boitenuit,
danser,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
caresses,
facial,
jeu,
yeuxbandés,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... tatouage, murmura-t-elle.
— Est-ce forcément la faute du gars ? En fait, tu lui reproches surtout votre inexpérience. C’est un peu injuste, non ?
— J’étais inexpérimentée, comme Alice, mais je n’étais pas candide. Et j’avais vraiment envie de lui. Le plus difficile, c’est qu’un tel souvenir reste à fleur de peau. Même longtemps après, un seul geste suffit pour tout bloquer, pour casser l’élan. Si je ne suis pas complètement réceptive, une main glissée entre mes cuisses peut devenir désagréablement intrusive. Alors que quelques caresses sur mes seins suffiraient à allumer mon corps. Ce brutal manque de respect complique tout, aujourd’hui encore.
— Et tu n’as trouvé personne pour lever le sort ?
— Pas encore, apparemment. À moins d’être vraiment en confiance. Ce qui demande du temps. Dont beaucoup de mecs semblent manquer.
Elle souligna cet aveu d’impuissance en secouant la tête, comme pour chasser de mauvais souvenirs. Puis elle me demanda de lui lire la fin de l’histoire. Nous retrouvâmes peu à peu notre complicité. Une bulle de bien-être se reconstitua autour de nous. Lorsque vint la dernière partie de la nouvelle, là où Alice se souvient d’une nuit passée entre les bras d’une femme troublante, rencontrée lors d’un voyage en Asie, Airelle m’interrompit.
— À force de la lire seule, je connais la fin de l’histoire sur le bout des doigts… Donne-moi ta main et laisse-moi te raconter la suite à ma manière.
D’un regard très doux elle m’invita à l’accompagner. ...
... Pendant qu’elle racontait à sa manière la nouvelle que nous avions commencée, je pris soin d’éviter toute intrusion en posant simplement ma main sur son ventre. Elle la prit entre les siennes, la glissa sous son pull et me montra comment lui faire du bien, presque de la même manière qu’Alice le vivait avec sa partenaire d’une nuit.
Main dans la main, nous glissâmes mot après mot de ses seins vers son bas-ventre, jusqu’à ses cuisses. Après un baiser dans mon cou, elle entrouvrit ses jambes et prit mes doigts pour se caresser. Sans hâte, elle joua avec cette envie imprécise qu’Alice décrivait dans l’histoire, passant et repassant la frontière entre le simple bien-être et les premières tensions du désir naissant.
Airelle me laissa la liberté, ou plutôt la responsabilité de prolonger presque indéfiniment la douceur de l’instant, ou de nous guider vers quelque chose de plus voluptueux. Elle semblait ne rien attendre. Pour autant que je le fasse à son rythme, elle était prête à m’accompagner où mon imagination sensuelle nous mènerait. De cette manière, son trouble et son abandon me donnaient une importance inattendue.
J’eus d’abord envie de flotter avec elle entre deux eaux, entre deux sensations, entre deux désirs, le temps que la narration se termine. Peu après, sans doute inspiré par quelques mystérieuses vibrations, je me mis cependant à caresser Airelle de manière plus précise, plus troublante. Sa peau devint immédiatement plus chaude, sa respiration s’accéléra, quelques ...