Jeux d'artifice - Histoires de Sexe

Jeux d'artifice

... sombrant peu à peu dans une torpeur cotonneuse…

Oui, que c’est bon de faire l’amour ainsi à Morgane, de façon impromptue ! C’est si bon !

Quand je réémerge de la petite mort, je suis toujours partagé entre deux sentiments, le regret de quitter cet état si paradisiaque et le fait de revenir à la réalité afin de pouvoir contempler et de caresser le corps de la femme que j’aime.

Il n’empêche que le canapé, c’est quand même moins confortable qu’un lit à deux places, mais ça a un petit côté transgressif. Tandis que je caresse son ventre, je constate que Morgane bouge un peu, sa nuisette à moitié remontée par-dessus ses seins, puis elle ouvre les yeux, elle me sourit, puis elle lance son bras vers la table basse.

J’arrête son geste :

— Non, ma chérie, ne t’essuie pas !
— Ah bon ? Et pourquoi ?
— Parce que je veux admirer mon sperme s’écouler petit à petit de ta fente !

Elle se met à rire :

— Tu parles d’un spectacle, mon Lulu ! J’hésite entre te traiter de gros cochon ou de gros malade ! En revanche, mets quand même quelque chose en dessous pour ne pas tacher le canapé, c’est pas évident à ravoir, ça laisse parfois des marques.

Lui obéissant, je glisse un mouchoir déplié sous ses fesses.

Tandis que je caresse son ventre et parfois ses seins, je contemple un liquide blanchâtre s’évader de sa grotte, puis dégouliner le long de ses lèvres souillées, puis de ses cuisses et fesses pour aller s’aplatir plus bas en une petite mare qui s’agrandit lentement mais ...

... sûrement.

Je sens une main se glisser dans mes cheveux, puis Morgane me susurrer :

— Alors, gros cochon, le spectacle te plaît ? C’est mieux qu’à la télé ?
— Ah ça, c’est le summum de la télé-réalité, surtout quand il s’agit de toi…
— Et aussi de toi, mon cochon ! Je te rappelle que c’est ton sperme, pas le mien !

J’embrasse son pubis :

— Pas faux, en effet ! Mais comme je suis hétéro cent pour cent, ça ne risque pas d’arriver.
— Et si je me faisais opérer pour devenir un homme, hum ?
— Tu resterais toujours pour moi une femme, ma femme.

Disant cela, je dépose un autre baiser sur son pubis. Morgane réplique :

— On n’est pas marié, je te signale. Ni même pacsé.
— Oh, c’est tout comme ! Tu sais que j’envisage la chose, mais c’est toi qui recules…
— On en a déjà parlé, mon Lulu. C’est trop tôt, tu ne crois pas ? Ça ne fait même pas trois mois qu’on se fréquente vraiment. Tu dis ça sous l’enthousiasme. Attendons encore quelques mois pour voir si toi et moi, ce n’est pas un feu de paille.

Je veux bien le lui concéder, tandis que je dépose un troisième baiser sous son nombril :

— D’accord, ma chérie, attendons un peu. Mais, je ne crois pas que ce soit un feu de paille. Avec toi, ma vie est plutôt un feu d’artifice, comme lors de notre rencontre… enfin, tu vois ce que je veux dire…

Elle continue de caresser mes cheveux :

— J’ai compris…
— Ah tiens, justement, en parlant de feu d’artifice, j’ai une petite lubie…
— Une petite ou une grosse ? Avec ...