1. Tant à l'eau...


    Datte: 06/09/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... patte sur le poignet.
    
    — Non ! Laissez cela ! C’est pour moi.
    
    — Mais… je ne vous connais pas.
    
    — Pas encore, voulez-vous dire. Demain matin, vous ne pourrez plus dire cela.
    
    — Comment ça demain matin je ne…
    
    — Chut ! Voici nos digestifs ! Vous allez adorer.
    
    —… ?
    
    Elvire est surprise. L’attitude, les paroles du personnage, tout la laisse perplexe. Qu’entendait-il par «Demain matin, vous ne pourrez plus dire cela. » Elle a du mal de suivre. Elle observe cette fois plus en détail le gars qui se trouve assis face à elle. Il a quoi ? Une bonne cinquantaine d’années ? Il a quelques cheveux poivre et sel sur les tempes. Il est bien vêtu, s’adresse à elle dans un excellent français. Que lui veut-il ? Comme il lève son verre pour porter un toast, elle fait la même chose.
    
    — À une belle inconnue rencontrée dans un restaurant. À votre santé madame.
    
    — Merci ! À la vôtre donc !
    
    Ensemble, ils portent leur verre aux lèvres. Ce nouvel alcool doux entre dans la gorge pour venir réchauffer plus encore l’estomac déjà mis à mal par le vin. Elvire se sent sur un petit nuage. Le vieux bonhomme appelle le serveur et s’adresse à son invitée.
    
    — On ne marche jamais sur une jambe, n’est-ce pas ? Chez nous comme chez vous ! Alors… serveur remplissez nos verres !
    
    — Bien monsieur. Pour Madame aussi ?
    
    — Allons ! J’ai dit nos et non pas mon verre, me semble-t-il !
    
    — Oui ! Excusez-moi monsieur.
    
    Le garçon de salle tourne les talons. La jeune femme elle, ne sait plus ...
    ... trop ou elle en est.
    
    — Je ne sais pas si c’est bien raisonnable, de prendre encore de l’alcool.
    
    — Vous prenez le volant après ce repas ?
    
    — Non ! Je dors à l’hôtel cette nuit.
    
    — Vous n’y songez pas ! Une jolie femme telle que vous ? Dans un hôtel sordide… je vous invite chez moi ! J’ai une chambre d’ami à mettre à votre disposition.
    
    —… ! Mais je ne sais pas…
    
    — Allons. Je vous ai dit que demain nous serions amis pour la vie… Ça commence ce soir, non ?
    
    —…
    
    Il est insistant. Souriant, sympathique aussi et finalement, après avoir encore avalé une seconde eau de vie de figues, la jeune femme se retrouve à cramponner le bras de cet inconnu. Elle n’a même plus songé à la note qu’il vient de régler pour elle. Cette fois, elle est vraiment partie, pour ne pas dire… bourrée. Elle marche dans la rue avec cet homme qui pourrait être son père. Incapable de réagir sainement elle se laisse embarquer vers un endroit totalement inconnu. Ils sont désormais devant une maison particulière bien entretenue. Une large allée gravillonnée bordée par des pelouses impeccablement tondues.
    
    Un parc arboré, puis les façades qui se dessinent devant les yeux d’une Elvire qui ne se pose plus de question. Le type a l’air si gentil. Il est aussi grand qu’elle, encore mince pour son âge, et il se comporte en homme bien élevé. Les voici dans une entrée aux lumières tamisées. Puis elle découvre un univers feutré, oriental. Le salon où ils vont pénétrer est fait de sofas très bas, de coussins, ...
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