... l'heure approche...
Datte: 02/09/2022,
Catégories:
fh,
hotel,
odeurs,
Oral
préservati,
pénétratio,
hdanus,
piercing,
confession,
rencontre,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... pire, en colère. Pas comme moi. Je rageais.
— Hé ! c’est de l’autre côté !
Je me sentais déjà idiot, mais, prenant la direction opposée, j’étais devenu le roi des cons. Faisant volte-face, sans oser regarder celle que j’avais tant espéré voir arriver, je pris le chemin de l’hôtel, non sans jeter un coup d’œil furtif sur ses chaussures tout en inspirant plus que nécessaire.
— Elles sont belles, hein !
— Oui, répondis-je simplement en accélérant le pas.
— Et les bas. T’aimes ?
— Oui, dis-je sans hausser la voix, m’éloignant à grandes enjambées.
— Cool. J’les garderai quand… mais avant, j’vais… et toi tu vas… cria-t-elle plus que nécessaire. Allez file, vilain garnement, m’intima-t-elle à reprendre ma route en hurlant.
J’aurais pu l’admirer se diriger vers l’entrée de la boîte de nuit, mais je n’en fis rien. Non que je redoutais le regard des clients qui devaient sourire de la façon dont je venais d’être remis en place en pleine rue, mais plutôt que je ne voulais pas la décevoir en l’épiant plus encore ; d’autant que j’avais en mémoire la divine vision de talons aiguilles dans lesquels finissait deux pieds joliment gainés de bas, de deux mollets superbement mis en valeur ainsi rehaussés de près de dix centimètres, et d’une senteur qui m’envoûtait encore l’esprit.
Je ne pense pas être fétichiste, mais fut-ce d’avoir été pris en faute, ou simplement la beauté de ce que je vis à la dérobée, un sentiment nouveau m’envahit, maintenant une érection arrogante qui ...
... perdura longtemps après que j’ai regagné la chambre 101, où je relus encore cette promesse qu’elle avait dessinée plus qu’écrite. Nu, allongé à la place qui fut sienne la veille, enivré d’un reste de parfum témoignant que la nuit passée n’était pas un rêve, que les draps, et l’oreiller surtout, exhalaient, j’entrai dans cet état extatique que seul l’alcool, avant elle, avait su m’emporter. Fort de ce sens, je humai plus que respirai, immobile, yeux fermés, tel un animal renifle le passage d’un congénère ou d’un prédateur.
Congénère, elle en avait tous les attributs. Prédateur… tout autant ! Enfin, d’une certaine manière. Pas dans un but de survie, mais elle l’avait croqué mon cœur. Indéniablement !
Tout me rappelait à elle. Même absente, de simples et presque inodores vapeurs de son passage chamboulaient mon être jusqu’alors imperturbable à son égal. Comme drogué, délicieusement déconnecté de la réalité, l’esprit en des contrées lointaines et inconnues, j’appareillai, sans ne savoir ni vers quels pays je partais, ni quelle durée ce voyage allait me transporter hors du temps, et, surtout, hors de moi.
Je ne fantasmais pas. Enfin, pas à proprement parler. Mais je ressentais sa présence comme jamais, d’un sentiment palpable plus que d’acte. Si mon sexe palpitait, seul, il n’était en proie qu’à de simples contractions physiques et involontaires ; en revanche, l’esprit lui, bouillonnait. Je voguai en pleine tempête, balancé au gré de sentiments violents et changeants, ...