COLLECTION ADULTÈRE. Dans la cabine de mon tracteur (1/2)
Datte: 30/08/2022,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... cause.
Modernisme, car dans le temps j’aurais dû rentrer à la ferme laissant la lieuse sur place alors que là, j’ai mon portable.
- Allo, « Méca Service », pouvez-vous me dépanner ?
La secrétaire de la société où j’ai un contrat de dépannage en tout lieu et à toute heure me dit qu’un technicien va venir.
Je pense que l’on va m’envoyer Jacques, celui qui vient généralement.
Grâce aux coordonnées de mon GPS, il va me rejoindre le plus tôt possible.
Comme je l’ai dit, ma parcelle est plus du triple que celle que je travaillais lorsque j’ai vu Louise pour la première fois.
Une heure plus tard, une heure qui va peut-être se retrouver primordial suivant la durée de l’intervention, car le ciel est en train de s’obscurcir de plus en plus rapidement.
Un orage se prépare venant de la côte chalonnaise.
Je vois une voiture descendre la côte et stopper près de l’arbre toujours là.
Hélas la vie va vite et depuis bien longtemps j’ai oublié de sortir ma glacière.
Dans ma cabine, j’ai un petit frigo et la clim, je mange frais sans m’arrêter, le Tupperware que Louise m’a préparé avec amour.
À midi, des lentilles en salade avec des petits morceaux de Morteau et une grosse part de baba au rhum qu’elle réussit comme toutes ses pâtisseries.
Sans oublier un morceau de chèvre fraie, qu’elle fait après avoir trait nos vingt biquettes qu’elle a voulu que je lui achète, les enfants grandissants, elle avait tendance à s’ennuyer.
Je sais depuis 16 ans, j’ai pris ...
... un peu de bide à l’approche de la quarantaine malgré le travail physique que je pratique.
« Méca Service », à 500 mètres je suis trop loin pour pouvoir lire, mais ce sont les couleurs du logo que j’aperçois.
Je m’attends à voir Jacques descendre, mais j’ai l’impression que c’est une autre personne que l’on m’a envoyée.
Dans sa côte bleue, vêtement de travail que Jacques porte chaque fois qu’il vient principalement faire un travail préventif de mon matériel.
Côte, oui, mais magnifique crinière rousse, celle d’une jeune femme inconnue.
Je vais au-devant d’elle, elle porte un masque dû à la pandémie.
- Bonjour, Mélanie, vous êtes Max !
Jacques m’a parlé de vous, je viens de l’avoir au téléphone pendant que je venais.
Il est mon cas contact et est à l’isolement sept jours depuis hier.
- Votre cas contact, avez-vous attrapé cette saloperie ?
- Oui, je suis loin d’en être fière, j’ai accepté de me rendre dans une soirée avec des jeunes de mon âge et nous avons fait un cluster.
Mais tout va bien, je suis tranquille, je viens de finir mon isolement, c’est pour vous que je porte mon masque.
Vingt ans tout au plus ou vingt-deux maxi, mais à part sa magnifique crinière rousse dans sa côte fermée par deux fermetures à glissière, permettant de l’ôter rapidement, rien de féminin en elle.
Je suis de mauvaise foi, ses yeux d’un vert profond comme la mer que j’ai vu l’hiver dernier quand le temps me permettait de regarder la télé.
- Je suis en stage ...