SDF - Histoires de Sexe

SDF

... cessant son bourdonnement me ramène à la réalité.

— Emma, vous voulez un café ?
— Avec plaisir, Alain. Noir, merci !

J’en fais un second et je viens poser les deux tables sur la table basse devant le canapé. Je lui souris et mes yeux en profitent pour vagabonder à nouveau. Elle est vraiment belle, malgré cette bizarrerie d’avoir rasé ses cheveux sur le côté droit. Je m’assieds sur un fauteuil et je fais semblant de regarder la télé en sirotant mon café. Des fantasmes érotiques me traversent l’esprit et il me faut une grande gorgée de café bouillant pour me ramener à la réalité. Cela fonctionne : j’ai la langue brûlée, mais pendant un moment je ne pense plus ni à ses jambes ni à sa culotte. Elle termine son café et, se levant, j’ai à nouveau un aperçu fugace d’une culotte joliment ajustée avant que la gravité ne fasse retomber sa chemise de nuit. Elle met sa tasse vide dans l’évier et me dit :

— Je vais prendre une douche. Je devrais être prête d’ici un quart d’heure.

En partant, elle passe derrière mon fauteuil et, se penchant soudain vers mon oreille, elle me murmure :

— Et si elle vous intéresse toujours autant, vous pouvez même venir me voir enlever ma culotte !

Sur ce, elle me donne un bisou sur la joue avant de s’éclipser. Je suis scotché sur mon fauteuil par son audace et par son naturel. Mon premier réflexe est de nier, mais elle est déjà dans le couloir. Visiblement, je n’ai pas été d’une discrétion suffisante, et elle a bien vu la direction de ...

... mon regard. Je me sens soudain comme un vieux pervers qui mate les adolescentes. D’un autre côté, n’aurait-elle pas adopté cette position sciemment ?

Après m’être rasé, avoir pris une douche rapide, et habillé, je retourne à la cuisine où je trouve Emma en train de finir de laver les deux tasses à café. Elle est vêtue d’une nouvelle paire de jeans et d’un t-shirt. Le jean lui va bien et moule parfaitement ses fesses.

— Emma, je suis désolé pour tout à l’heure. Je ne voulais pas vous mater comme ça.

L’excuse me semble bien faible et je me traite d’abruti en mon for intérieur.

— Je ne vous en veux pas du tout, ça m’a beaucoup amusée de vous voir essayer de détourner le regard.
— Vous savez, je ne suis pas comme ça, d’habi… Elle m’interrompt :
— Je suis sûre que vous avez aimé me regarder, eh bien, moi aussi, j’avoue que j’aimé ça. Donc pas de souci. Et on a de la peinture à acheter maintenant.

Elle a aimé ça ! Je ne m’attendais pas à ça. Peut-être a-t-elle trouvé flatteur que je la matte. Alors si elle veut continuer à s’habiller comme elle l’a été, je me ferais un plaisir de la flatter à nouveau !

Chez Bricorama, nous trouvons tout ce dont nous allons avoir besoin : bâches, pinceaux, rouleaux et bien sûr, peinture. J’en achète assez pour faire les deux premières chambres. Emma me conseille une couleur ivoire neutre sachant que je ne sais pas vraiment quelle couleur choisir.

Avant d’arriver en caisse, je lui demande, comme la veille, pour combien nous en ...