1. Culture de la fessée contre cancel culture (1)


    Datte: 26/08/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    ... mais arrête de m’appeler Madame, on a le même âge, espèce de connasse ! Merde, excuse-moi, ça m’a échappé...
    
    — Ne vous excusez pas Madame, vous pouvez m’insulter si vous voulez. Mes maîtres m’ont bien indiqué que je ne devais jamais me formaliser de ça, que je devais toujours faire profil bas, avec n’importe qui. J’adore qu’on m’insulte en vérité. Ça m’excite...
    
    — Putain... Putain... Je le crois pas. Des nanas comme toi, ça devait pas exister. Faudrait... faudrait les effacer ! Tu te rends pas compte du mal que tu fais à la cause en disant que les femmes aiment qu’on les traite comme de la merde ?
    
    — Ah mais Madame, je ne dirais jamais une chose pareille ! Je dirais juste que moi oui, certes, j’aime être traitée ainsi et que telle est ma liberté de femme. J’aime qu’on me prenne par les cheveux et qu’on m’enfonce une bite au fond de la gorge ou dans le cul en me traitant de tout. J’aime ne pas avoir le choix. J’aime être prise par des types qui ont l’impression d’abuser de moi... La dernière fois, maître Djamel m’a offert à un petit dealer que j’avais arrêté la veille. Ça a été ma fête ! Un des plus beaux souvenirs de ma nouvelle vie... Madame, écoutez... L’esclavage auquel je me soumets est l’expression la plus aboutie de mon libre arbitre. Hi hi hi.
    
    La chaleur dans le ventre d’Aline n’avait cessé de prendre le l’ampleur, nourrissant sa colère.
    
    — Tu peux faire ta philosophe, t’es qu’une pouffe, une sale pouffe.
    
    — Oui Madame, je suis une pouffe. Je crois ...
    ... que je mériterais... une bonne correction.
    
    — Une bonne correction ?
    
    Aline serrait les mâchoires et les cuisses. Lisa inclina la tête en avant. Le regard posé sur ses chaussures de service, elle poursuivit : « Oui. Une bonne correction... de votre part. »
    
    Lisa recevait sa collègue dans ses quartiers, un deux pièces soigneusement tenu, sobrement décoré. De part et d’autre, séparés par de minces cloisons, deux brigadiers, dont Marc Mauriac assistait à tout ce qui se déroulait chez la gendarmette au moyen de caméras et de micros haute définition soigneusement dissimulés.
    
    Aline ne savait pas vraiment ce qu’elle venait chercher ici. Elle était venue pour ainsi dire à son corps défendant, se détournant de la plus élémentaire prudence, de ses principes moraux, ignorant tous les obstacles en les dissimulant sous un aveuglement acharné. Elle ne voulait rien savoir de ce qui la poussait vraiment à venir chez Lisa. Les espèces de flashs érotiques où elle se voyait claquer les fesses de sa collègue à toute volée n’étaient que des tours que lui jouait son inconscient. Sa volonté et son sens moral, confrontés à la situation réelle reprendraient le dessus et chasseraient ces pensées importunes.
    
    N’était-elle pas, et ce depuis son adolescence, une représentante du bien ? N’était-elle pas une soldate dévouée aux causes du féminisme, du respect des droits des salariés, des minorités, des opprimés, de l’écologie et de la laïcité bien mesurée ? Si bien sûr ! Elle était vraiment à la ...
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