Culture de la fessée contre cancel culture (1)
Datte: 26/08/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory
... cul...
Aline sentit à ces mots quelque chose s’allumer dans son ventre, une lueur discrète, mais importune, absolument inadéquate. Elle trouva une nouvelle parade.
— OK, je crois comprendre. Tu es victime du syndrome de Stockholm, tu sais, l’identification à l’agresseur. C’est classique. Ces salopards t’ont convaincue que tu es consentante, mais ils ont usé de pression sur toi d’abord, j’en suis sûre et certaine. Ils t’ont fait chanter ou menacée ou un truc dans le genre pour obtenir ce qu’ils voulaient et tu as fini par croire que c’est ce que tu voulais aussi. C’est ce qui arrive aux actrices pornos par exemple tu vois. C’est une sorte de mécanisme de défense, ça permet aux victimes de supporter leur sort, tu vois ?
— Ben ils m’ont fait chanter oui, mais...
— Aaaahhhh putain j’en étais sûre !!! Les enculés !
— Non, mais c’est moi qui me suis mise dans cette situation, Madame. C’est moi qui...
— Mon cul ! Le chantage c’est du viol !
— Attendez Madame, laissez-moi finir. C’est moi qui ai fait en sorte qu’on me fasse chanter.
— Qu... Quoi ?
— Oui. L’occasion s’est présentée de réaliser enfin ce fantasme qui m’obsède depuis que je suis en âge de me toucher et je l’ai saisie, tout simplement. Et désormais, je suis parfaitement épanouie, enfin.
Elle poursuivit en détachant bien chaque mot : « Je suis parfaitement épanouie, dans l’esclavage ». Aline avait l’impression de tomber d’une falaise. Elle agrippa une branche, sans grand espoir.
— Tu as ...
... fait en sorte qu’on te fasse chanter, explique-moi cette connerie...
— Oui. C’était facile. Un petit voyou local a voulu m’accuser de l’avoir brutalisée lors d’un contrôle. Il s’était muni de certificats médicaux de complaisance et avait certainement la complicité de Maître Marc, enfin du brigadier Mauriac si vous préférez qui a relayé la menace de maître Djamel (le voyou) auprès de moi. C’était juste pour me faire peur, voyez, une sorte de bizutage, un truc vraiment grossier auquel j’ai fait semblant de marcher, voyant l’opportunité de vivre enfin mon rêve. J’ai juste dit à Maître Marc en prenant un air implorant de répondre à Maître Djamel que je ferai tout ce qu’il voudrait en échange de sa clémence, que je le suppliais à genoux de ne pas envoyer sa plainte, et bla bla bla. Ils ont vraiment cru que j’étais assez cruche pour me sentir à ce point menacée, ou on fait semblant d’y croire, en tout cas, pour mon plus grand bonheur, ils ont sauté sur l’occasion...
Aline avait, à l’occasion de ce monologue, retrouvé l’air imbécile dans lequel elle s’était immobilisée un instant plus tôt. Lisa se sentit là encore contrainte de rompre le charme.
— Et donc depuis, je fais la putain pour mes maîtres, me laissant toucher et prendre par une demi-douzaine d’hommes du service ayant probablement scellé une espèce d’accord avec eux et par quantité de types cité des Fleurs selon des conditions financières auxquelles je ne suis pas mêlée, vous vous en doutez bien, Madame.
— Putain, ...