Culture de la fessée contre cancel culture (1)
Datte: 26/08/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory
Aline fut surprise de découvrir Lisa en uniforme. Sans doute s’attendait-elle à une tenue plus appropriée à son activité clandestine, quelque chose de plus féminin, de plus sexy, quelque chose en fait de plus proche de la représentation qu’elle se faisait des prostituées, quelque chose qui eut conforté le mépris qu’elle éprouvait à son égard. Latent d’abord, puis prenant la forme de la condescendance, le mépris d’Aline pour Lisa avait fini au bout d’une heure d’entretien par s’exprimer sans détour, sous forme d’insultes, une semaine plus tôt dans les locaux de la gendarmerie.
Elle se sentit cependant coupable au moment où la jeune gendarmette lui ouvrit sa porte d’avoir escompté une tenue « de putain » de la part de sa collègue. Aline se faisait d’elle-même une idée assez exigeante, méticuleusement construite et entretenue, une représentation qui excluait les préjugés, raciaux, sociaux et bien entendu sexistes. En tant que féministe, mais plus largement, en tant qu’humaniste, elle devait respecter les « travailleuses du sexe » et rejeter toute caricature machiste les concernant.
Et cependant, elle s’était attendu à ce que cette putain de Lisa s’habillât comme telle. Son sentiment de culpabilité vis-à-vis de cette pensée importune ne la tourmenta qu’une fraction de seconde, se muant presque instantanément en agressivité, ainsi que cela s’était déjà produit auparavant.
— Qu’est-ce que tu fous en tenue de service, Lisa ?
— Oh mais Madame, c’est ainsi que mes maîtres ...
... souhaitent que je les accueille d’habitude.
— Putain, mais t’es vraiment conne ma parole ! T’as pas le droit de porter ta tenue en dehors des heures de services, c’est le b-a-ba !
— Pardon Madame, vous avez raison, je suis si stupide, s’excusa Lisa en baissant la tête.
Depuis ce fameux entretien à la gendarmerie où Lisa lui avait confié ce que certains de ses collègues mâles et des voyous auxquels elle avait affaire lui faisaient subir, Aline était envahie par un imaginaire obsédant où elle était tour à tour spectatrice et actrice des scènes décrites, victime consentante à la manière de Lisa ou, et cela l’avait remplie de surprise la première fois où ce fantasme s’était imposé à elle, complice des types qui la brutalisaient.
Jamais jusqu’alors elle ne s’était permis de telles fantaisies et désormais, elle convoquait dans sa tête ces horribles images à chacun de ses rapports sexuels avec son copain, voire toute seule dans la journée, jusque dans les toilettes de la gendarmerie. Aline se sentait comme possédée depuis cet entretien, menacée jusqu’aux racines de son identité. Lisa avait réveillé des désirs secrets, profondément enfouis et Aline lui en voulait terriblement pour cela.
Une semaine avant que Lisa lui ouvre sa porte en tenue de service, Aline la recevait dans les locaux du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de la gendarmerie dont elle était la plus zélée des délégués.
— Lisa, je t’ai fait venir, car certaines de tes collègues ...