Cap ou pas Cap ? - Histoires de Sexe

Cap ou pas Cap ?

... dirigé par elle. À un moment, tandis qu’elle me suçait, il me bouffa les couilles, leurs langues dansaient un ballet autour de la base de mon gland. Un moment surréel au début, mais vite devenu sympa. Une inversion des normes. Est-ce que ce serait comme ça ?

— Qu’est-ce qu’il aime exactement ?

Je pose la question avec un brin d’hésitation.

— Il adore voir les mecs qui me prennent, et puis de les enculer, soit en même temps qu’ils me prennent, soit tandis que je regarde dans le coin, me dit-elle en souriant.

Je me sens comme un « arroseur arrosé ». Je sais que j’ai un anus très serré, ce pour quoi je dois éviter la constipation. Sa bite n’est pas petite, probablement plus courte que la mienne, mais pas de grand-chose. Comme un danseur voyant un fantôme lors du bal, je perds le fil du rythme. J’essaie de me redoubler, mais cela ne marche pas. Le feeling passe moins bien entre nous trois. Je dis poliment « non merci ». Je me retire, enlève la capote, laisse la place à Gilles, qui la prend sauvagement, frénétiquement, et je me branle. Ils arrivent à jouir avant moi, presque en même temps.

Je balance mon jus dans le mouchoir papier. Ils se remettent debout, et nous quittons la cabine. Ils annoncent qu’ils ne vont pas prendre mon offre d’un verre post-coït (ce que j’aime bien pourtant, car c’est là qu’on apprend pas mal sur vos partenaires), et rentrent dans le sauna d’à côté, réservé aux couples. Avec Bernard et Natacha, nous avons baisé dans leur appartement ...

... jusqu’à 3 h 40. Même si j’étais partant pour être enculé, je n’aurais pas tenu jusqu’à cette heure-ci aujourd’hui. Je rentre à l’hôtel, entre minuit et une heure. Debout depuis 5 h 30, je commence à frôler l’épuisement. Retour à la chambre.

Mais la nuit n’est pas totalement terminée…

Je descends pour chercher un whisky, et suis dans le bar, quand un couple bien bronzé, bien chic, allemand, demande la clé pour leur chambre. C’est celle à côté de la mienne. Ils sont rejoints par un homme français, d’environ vingt-cinq ans, environ la moitié de leur âge. Il est beau, la peau indique qu’il est peut-être d’origine maghrébine. Il porte un T-shirt blanc, un jean slim du bleu foncé. Ce n’est pas leur fils qui est en vacances avec eux… Elle lui parle dans un français lent, le mari prend la clé, le jeune français les suit. Vu la façon dont il regarde le décor, il semble qu’il ne connaît pas l’hôtel…

Il est environ 1 h 10. Je continue de parler avec le veilleur de nuit/barman et nous avons une discussion sur les œuvres de Jean Giono et Marcel Pagnol. Comme moi, il préfère Giono à Pagnol (mais apprécie les deux). Je finis le whisky, en continuant de regarder d’un coin d’œil les titres de BFM TV, lui souhaite une bonne nuit, et remonte dans ma chambre. J’observe qu’il y a de la lumière venant de la chambre d’à côté.

J’entre dans ma chambre, et mets mon oreille contre le mur. Quelques gémissements très brefs, doux. Un mélange entre allemand, quelques bribes de français, de l’anglais ...