La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1525)
Datte: 17/08/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode précédent N°1524) -
Chapitre 4 : Le collier -
Inutile de dire que cette conversation, comme cette après-midi chez le Marquis d’Evans m’avait totalement chamboulé.... Je tournais en rond dans ma chambre, celle de mon enfance, qui avait été réaménagée lorsque j’avais eu vingt ans. Elle n’était pas la plus grande, mais j’appréciais sa luminosité avec le soleil du matin passant à travers les persiennes ajourées. Son ameublement sobre, juste un lit avec une vieille armoire style Louis Philippe et surtout ma bibliothèque, construite de mes mains, de simples rayonnages en pin fixés au mur de la cloison mitoyenne avec la salle de bain. Celle-ci était remplie, j’avais des livres de grands auteurs de partout, dans tous les sens, les rayons étaient archipleins, rien n’était classé, organisé. J’aimais toucher mes livres, les respirer, sentir l’odeur du papier et de l’encre, qui se mêlait aussi avec les effluves de ce papier d’Arménie que je glissais ici ou là. Cette bibliothèque, ces livres, ces senteurs m’apaisaient et avaient une véritable âme, ce que l’on ne retrouvera jamais dans la lecture numérique….
J’avais grand besoin de quiétude ce matin, ma nuit n’avait été que bouillonnement et exacerbation, bref, je n’avais rien dormi ! Mais difficile ce matin de rester en place, de prendre un bouquin et de m’allonger sur mon lit… non, je n’y parvenais pas. Je faisais les cent pas, ...
... allais et venais, comme si j’étais retenu là, dans cette pièce, sans pouvoir sortir, comme emprisonné. Pourtant, seul mon sexe l’était, cette maudite cage fixée sur mon membre, paradoxalement m’enchainait, m’emmurait dans cette chambre. J’avais ce sentiment, cette impression-là, t’être tenu séquestré et de ne pouvoir agir comme bon il me semblait. Ma nouille, comme disait Monsieur le Marquis, avait, à multiples reprises, cherché à s’épanouir, se redresser… mais la contrainte était-elle, qu’elle m’empêchait toute bandaison. Une nuit d’enfer que je venais de passer où la douleur physique sur mon membre m’embarquait vers des plaisirs psychiques d’une rare intensité. La quadrature du cercle, plus mon mental était en surchauffe, plus je bandais, et plus je bandais, plus je souffrais, et plus je souffrais, plus mon esprit bouillonnait avec des pensées érotiques jouissives, comme jamais je n’avais eu jusqu’à présent. Cette cage me rendait de plus en plus dépendant de ma Nature servile sans même que je m’en rendre compte et j’en éprouvais un intérieur et profond bien-être quasi insoupçonné.
Combien de temps allais-je devoir subir cette contrainte ? Monsieur le Marquis m’avait juste dit avant que je le quitte, qu’il me rappellerait en temps utile, qu’il me convoquerait au moment opportun pour que j’aille me faire traire, mais qu’en attendant, la frustration sexuelle ne me ferait que du bien. Si j’en n’avais pas compris sur l’instant le sens de Ses mots, j’en ressens maintenant les ...