1. Clin d'œil


    Datte: 13/08/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, pénétratio, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... prenant son visage entre mes mains. Oui, tu seras ophtalmo, une grande ophtalmo qu’on viendra consulter de très loin. J’en suis certain.
    — Tu es gentil, et c’est bien ce qui te caractérise. Tu m’as fait des avances, je les ai repoussées, tu n’as pas insisté, mais tu ne m’as pas ignorée non plus. Tu es resté le même. Tellement qu’à un moment je me suis demandé si je te plaisais vraiment. Et puis là, en dansant, j’ai bien senti que ton désir était réel. J’ai même fait la salope en me collant à toi. Et rien, pas un geste déplacé, tu es resté maître de toi, sans broncher. Et ça… ça, ça m’a donné envie de toi. Tu viens ?
    
    Elle est bien cette chambre, vraiment bien. Spacieuse, claire, charmante, à son image. Lit de fer peint en blanc, voile simulant un petit ciel de lit, couvre-lit, rideaux assortis, sur un guéridon nappe de cretonne à petites fleurs sur fond blanc. Elle me fait descendre sa fermeture à glissière, elle ne porte sous son fourreau qu’un brésilien qui souligne à merveille son bassin, haut et large, et cette culotte serre la taille fine en décrivant un V profond. Vite envolée. Elle est bien plus belle que je ne l’imaginais, à la fois longue et fine, mais charnue et musclée. J’en prends plein les mirettes.
    
    — Tu veux que je te déshabille, c’est ça ?
    — Hein ? Oh ! Non, pardon… Je suis… époustouflé.
    — Arrête, viens vite… Mais, tu trembles ?
    — Ouais… Non ! Si, un peu, j’ai un trac fou… Une première fois avec une si belle nana, c’est… terriblement ...
    ... impressionnant.
    — Ça aussi, j’aime bien. Tu n’es pas Zorro arrivant en pays conquis. Moi aussi j’ai le trac, mais je suis un peu saoule. Alors…
    
    Ô Rodin, Maillol et consorts ! Je reconnais votre talent, mais il est bien pâle au regard de celui de la nature. Jamais vos bronzes ni vos marbres, fussent-ils de Carrare, n’offriront à mes mains ce toucher à la fois tiède et tendre, jamais mes doigts écartés se succéderont à coucher une pointe de sein aussitôt redressée, encore plus drue qu’avant, jamais vos œuvres pourtant magnifiques n’auront ce duvet si ténu, blond à en être transparent, qui donne déjà le contact juste avant le contact. Sculpturale Océane, les dieux des arts se sont penchés sur ton berceau. Je n’ose rien d’autre pendant de longues minutes que de parcourir de mes doigts étonnés les plus belles courbes qui leur soient offertes. Jamais une statue ne tendra le cou et la main pour saisir mon sexe et s’en délecter. De « L’origine du monde », jamais gouttes de cyprine ne couleront dans ma bouche avide. Et ce corps qui vient au corps à corps, cherchant sans relâche à augmenter l’aire de contact, m’enveloppant de toute son infinie douceur et de sa souplesse de liane, comme un besoin vital qui nous fait rouler l’un sur l’autre, l’un dans l’autre. Pas de figures libres, pas de figures imposées, pas d’inventaire du Kamasutra, rien qu’une intense sensualité partagée indéfiniment, jusqu’à notre épuisement total. Le sommeil nous emporte, le réveil nous ressoude jusqu’à la fin du dimanche. Je ...
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