Aïcha, ma perle du désert - Histoires de Sexe

Aïcha, ma perle du désert

... s’est passé jusque-là ne porte pas à conséquence dans la mesure où cela n’a laissé aucune trace…

Elle me coupe sans m’avoir laissé finir ma phrase.

— C’est précisément parce que c’est irréversible que je veux le faire. Ce sera ma garantie à moi que je ne remettrai pas les pieds dans ce pays.

Dans sa vie professionnelle, j’ai maintes fois remarqué que lorsqu’Aïcha a une idée dans la tête, elle ne l’a pas ailleurs, et c’est pourquoi j’avais anticipé une réponse dans ce goût-là… J’avais donc déjà préparé la contre-attaque :

— Comme vous voudrez… Mais si vous êtes terriblement attachée à la symbolique, figurez-vous que moi aussi.
— C’est à dire ?
— C’est à dire que je ne serai pas celui qui aura gâché votre existence.
— Comment ça ? Vous me prenez pour une idiote ?
— Certainement pas, Aïcha. Simplement, je vais faire en sorte d’accéder à votre demande, mais vous et vous seule serez la maîtresse de votre destinée.
— J’avoue ne pas comprendre.
— Dans ce cas, laissez-moi faire…

Là-dessus et à sa grande surprise, je retire mon bermuda et, c’est donc complètement à loilpé et lateube bien en évidence que je m’allonge sur le bain-de-soleil.

— Vous m’expliquez, là ?
— Vous expliquer ? C’est facile : vous savez désormais très bien vous y prendre pour me rendre opérationnel, et je peux même remettre le bandeau si cela vous chante. Mais une fois que je serai raide, il vous appartiendra à vous et à vous seule de vous empaler sur mon membre.
— Mais… Ce n’est pas la ...

... position normale !

Tiens, il semblerait qu’elle soit plus au courant qu’elle ne le prétend, Aïcha.

— Sans doute… Mais, franchement, depuis que vous êtes montée à bord, vous trouvez qu’il s’y passe des choses normales ? Alors, un peu plus, un peu moins…

Se retrouver seul, en pleine mer et sous ciel éternellement bleu, il y a pire comme situation, surtout lorsque l’on est accompagné d’une jeune femme qui, pour parler crûment, réclame un coup de bite.

Mais le problème, c’est que je respecte infiniment Aïcha et, peut-être plus encore, et aussi surprenant que cela puisse paraître, ses croyances. Eh oui, le plus ou moins athée que je suis a toujours été fasciné par ceux qui croient… Et cela, même si la plupart des religions ont bien souvent tendance à me sortir par les trous de nez. Mais, après tout et comme m’a dit un prêtre lors d’une discussion où nous avions tous deux largement trop levé le coude, on peut très bien croire en Dieu sans s’attarder aux bondieuseries.

Tiens, la température, déjà étouffante, vient de monter de plusieurs degrés. La faute à qui, je vous le demande ? À Aïcha, qui vient de m’enjamber et de m’ensevelir sous des kilomètres carrés de toile noire. Pourquoi ? Ça, c’est plus simple à comprendre : elle vient de me coller sa chatte délicieusement parfumée sous le nez. Il n’y a pas à dire, elle sait exactement ce qu’elle veut et fera tout pour l’obtenir.

Et c’est parti pour une petite séance de broute-minou… Même si, en vérité, cela n’a rien de ...