1. Vacances, la fête au village


    Datte: 07/08/2022, Catégories: fh, ffh, vacances, campagne, danser, fête, amour, cérébral, odeurs, caresses, intermast, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Birdies, Source: Revebebe

    ... moteur se fait entendre. Nous rejoignons rapidement le parking du village. Le silence continue, nos regards sont fixes, devant. Isabelle la première rompt cette ambiance.
    
    — Je veux te revoir, j’ai envie de toi, je suis bien avec toi.
    
    Devant mon regard surpris, interrogateur, elle se presse contre moi, ses lèvres se font câlines, sa main prend la mienne. Sa main se pose sur mon visage, ses yeux brillent, ou sont-ils humides ?
    
    — Je peux venir chez toi ?
    — …
    — Maintenant.
    
    Je ne sais quoi dire. Je voudrais crier un oui, mais le souvenir du réveil me fait douter. Puis je cède à mon envie.
    
    — Oui… mais sans ton amie.
    
    Aussitôt son visage s’éclaire, ses yeux pétillent, tendrement elle m’embrasse.
    
    — Je ne joue plus, je te veux pour moi.
    
    Ma maison de village est devenue le nid de nos envies durant le reste de notre temps de vacances, partageant repas et plaisirs charnels, promenades. Rien n’existait plus, que nous et notre fringale de faire l’amour, partout dans la maison. La grande table en chêne n’avait jamais ...
    ... connu une telle agression !
    
    Le vendredi sonna la fin de cette parenthèse enchantée et un retour à la réalité. La dernière nuit fut tendre. Nos corps ont communié dans une sensuelle harmonie. Ma bouche la combla par la partition jouée sur ses lèvres et son clitoris. Mon sexe fut aspiré par le sien et lentement avec douceur nous avons fait durer la montée de notre plaisir. Son orgasme a déclenché l’ouverture des vannes de ma jouissance.
    
    La matinée fut occupée par les préparatifs de départ. Je sentais le non-dit, l’envie d’exprimer, mais quoi.
    
    Je l’accompagnai à sa voiture garée sur la place haute du village. Nous étions silencieux. Un baiser, le moteur tournait et la voiture était déjà en route. Un sentiment de gâchis m’envahit soudainement.
    
    Par habitude je fais arrêt devant la fontaine, et je vis sa voiture revenir.
    
    A-t-elle oublié quelque chose ? Elle sort, vite, claque la portière, court vers moi, se pend à mon cou, m’embrasse fougueusement.
    
    — Vendredi soir, 20 h 45, Aix TGV, viens m’attendre.
    
    Elle reprit la route. 
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