1. Vacances, la fête au village


    Datte: 07/08/2022, Catégories: fh, ffh, vacances, campagne, danser, fête, amour, cérébral, odeurs, caresses, intermast, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Birdies, Source: Revebebe

    ... convertis au retour à une vie près de la nature. Le bar de José côtoie le coiffeur d’un autre âge, et l’église, dont la porte tourne de dos à ce lieu de vie. Ici la fête est une institution, attractive pour les villages voisins. Ce soir, une festa major y est organisée. Me voilà donc débarquant au milieu d’une foule déjà bien « ambiancée ». Inutile de demander un jus de fruit au bar ! Une chanteuse à la voix rugueuse décline sa complainte accompagnée par les accords charmeurs du guitariste. Et puis le bal éclate aux sons d’un orchestre typique. Les sonorités du beugle, trompette, et autres cors redonnent de l’attrait à ces danses anciennes, mais combien conviviales. Pris par le mouvement, je me retrouve dans le flot des danseurs. Rires, corps qui se frôlent, exubérances, donnent à cette soirée un goût de plaisirs bruts.
    
    Dans cette cohue, un parfum que j’avais croisé éveille mes sens. Je la vois alors, belle, splendide. Sa longue robe blanche, que rehausse une large ceinture rouge, lui donne un côté irréel. Elle sourit, ses cheveux bruns se balancent au gré du rythme de la musique. Elle s’avance vers moi, me prend la main et m’entraîne dans cette folle farandole qui emplit toute la place. Nous dansons, nous buvons, même nous aventurons vers la fontaine de la boisson jaune anisée ! La fontaine du diable. Nous rions, mais nous parlons peu. Serait-il possible de le faire dans ce tumulte ? Nos yeux, nos mains se cherchent, se trouvent. Nos corps se rapprochent à chaque danse. ...
    ... Son parfum m’enivre.
    
    L’orchestre s’arrête pour une pause. Le parapet de granit, qui borde le chemin vers l’église, nous accueille. Nous partageons un verre d’eau indispensable à ce moment-là. Son rire éclate, cristallin, et sa tête se pose sur mon épaule.
    
    — Qui es-tu, belle inconnue ?
    — Isabelle, et toi ?
    — Jean.
    — Embrasse-moi !
    
    Comment résister à cette supplique, ouverture vers un instant de bonheur. Nos lèvres se joignent lentement, puis avec passion. Je suis envoûté par cette sensualité qu’elle dégage. Notre baiser se prolonge, soudainement interrompu. Ses amis sont là devant nous rieurs, moqueurs.
    
    — Alors on s’isole ? On roucoule ? Tu nous présentes ?
    — Jean, je te présente mon frère, Arthur, garçon envahissant, mon amie Géraldine, et son frère Damien. Une bande d’insolents !
    — Allez, venez, l’orchestre reprend !
    
    Et c’est ainsi qu’au rythme suranné de polkas et autres valses lentes, bien déformées au fil de la nuit qui s’étire, tout le monde danse, vit, rit, s’amuse. Isabelle est contre moi, me bécotant, son corps collé au mien. Elle me prend la main et m’entraîne vers le chemin qui descend à la rivière. La clarté des lumières disparaît, la musique s’estompe.
    
    Je la prends dans mes bras, l’embrasse avec passion. Mon désir se manifeste et mon érection est trahie par la déformation de mon pantalon. Appuyés contre un arbre nos corps se pressent. Je sens sa poitrine, ses bouts durs.
    
    — Prends-moi, ouvre ma robe.
    
    Sans quitter sa bouche, je défais ...
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