1. Au coeur de la Grande-Forêt


    Datte: 22/08/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, fhhh, frousses, rousseurs, poilu(e)s, forêt, amour, noculotte, Oral pénétratio, init, conte, pastiche, délire, Humour fantastiqu, merveilleu, sorcelleri, merveille, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... ainsi depuis longtemps, hurlant notre douleur à la lune, jusqu’à ce que vous apparaissiez.
    
    Les quatre jeunes gens se regardèrent, gênés. L’écuyer, timide, osa demander aux jeunes femmes :
    
    — Si nous sommes redevenus hommes, c’est que c’était un baiser d’amour ? Vous nous avez aimés malgré notre allure ?
    — Oui, répondit Amandine, même sous l’apparence d’un loup, vous aviez gardé le même regard, si doux.
    
    La princesse, émue elle aussi, se ressaisit :
    
    — Nous ne nous sommes pas présentées. Blanche.
    — Amandine, une amie.
    — Heureux pays qui met sur notre route d’aussi jolies personnes.
    
    Le chevalier mit un genou à terre. Ses attributs pendaient entre ses cuisses, mais il ne s’en souciait guère.
    
    — Il semble qu’un baiser sur une truffe ou un coup de langue malhabile ait rompu le maléfice, pourrions-nous, ô gentes damoiselles, nous permettre de poser sur vos lèvres purpurines un chaste baiser, et vérifier ainsi si nous sommes vraiment redevenus des hommes.
    
    Les jeunes femmes n’hésitèrent point :
    
    — Vous nous avez sauvées aussi, messires, mais de grâce, avant de poursuivre cet entretien, daignez vous nettoyer la bouche, votre haleine pue autant que toutes les écuries du royaume.
    
    Ils se précipitèrent en riant et chahutant vers le ruisseau où ils se plongèrent.
    
    — Ils sont mignons et gentils, mais, dis-moi Amandine, qu’ont-ils entre les jambes ? Ne serait-ce point…
    — Si fait, Princesse, c’est cela même, je peux les rassurer de suite, ilssont redevenus des ...
    ... hommes.
    — Je ne pensais pas que cela pouvait devenir si… long… si… gros.
    — Il semble que nous leur fassions de l’effet, votre Altesse, je me dois aussi de vous contredire, ils ne sont pas encore à l’apogée de leur expansion.
    — Tutoie-moi et appelle-moi Blanche, je t’en prie… mais toi qui sembles bien au fait de cette chose, crois-tu qu’ils veuillent nous… cela me fait un peu peur.
    — Je pense que là sont leurs intentions, Blanche, mais ce sont des gentilshommes, ils ne feront rien sans notre consentement.
    
    Les deux femmes regardaient s’ébattre bruyamment les charmants jeunes hommes.
    
    — Tout en étant craintive, je dois t’avouer que cela m’émeut au plus haut point, il me tarde de consentir.
    — Moi de même, Blanche.
    
    Les deux preux chevaliers revinrent trempés et souriants.
    
    — Ô, gentes damoiselles, permettez que vos doigts nous baisions.
    
    Bien obligées de tendre les mains, elles délaissèrent un instant la dissimulation de leurs appas. Les deux gentilshommes embrassèrent les phalanges et le creux des paumes.
    
    — Messire, votre moustache et votre barbe nous chatouillent.
    — C’est pour mieux vous faire rire, belles enfants.
    
    Puis les visages se rapprochèrent, les lèvres se scellèrent, les langes se nouèrent. Un premier baiser hésitant, où les lèvres s’entrouvrirent et les langues se cherchèrent, malhabiles.
    
    Les mains caressèrent les peaux nues et frissonnantes, empaumèrent un sein ou une hanche, saisirent un objet chaud, long et frémissant.
    
    — Oh, que vous me ...
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