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Séduction, amour et soumission (2)
Datte: 04/08/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: divinmarkiz, Source: Xstory
... découverte de nouveaux plaisirs et l’intensité, tout simplement, de ce moment passé ensemble. C’est vrai qu’à 18 ans je n’avais pas eu non plus des quantités de relations amoureuses. Peut-être n’était ce que ça ; une fille expérimentée qui m’avait divinement fait l’amour. En déroulant cette pensée je savais bien que je me mentais. Marianne était vive et un peu fantasque et se dégageait d’elle un charme, un vrai charme auquel j’étais sensible. Oui c’est ça, je me souviens de ce premier soir ou nous avons pris un verre tard. C’était comme si elle me perçait à nue mais avec bienveillance. Sa franchise m’avait surprise mais à y réfléchir je ne suis pas sure qu’elle l’ai fait pour m’attirer (je n’avais rien avoué de mes aventures avec des filles) ; elle voulait sans doute simplement me prévenir qu’elle était ce qu’elle était me laissant le choix de me retirer. Comme à une amie de longue date je lui avais répondu lorsqu’elle m’avait parlé de filles. Il y avait eu ces deux frôlements, sa main posée sur la ...
... mienne et ce baiser d’au-revoir posé à la commissure de mes lèvres ; si elle avait su comme j’étais mouillée ! D’autres sentiments s’entrechoquaient, je ne me sentais pas vraiment lesbienne. Certes j’aimais les femmes mais les hommes ne m’étaient pas non plus indifférents. J’en étais là de mes pensées, assez rationnelles finalement. Il y avait cependant une chose occultée : l’ouverture du tiroir. Si je lui avais avoué mes petites punitions, je n’avais pas été jusqu’à dire ce besoin de soumission qui m’habitait. Ressenti dès mon éveil de femme. Ces scènes qui se répétaient, défilaient lors de mes plaisirs solitaires. Que faire d’autre que d’avoir peur et honte de ces désirs lorsqu’on a mon âge. Et ce tiroir qui m’a sauté au visage, l’explication calme de Marianne, mon désir, ce besoin d’obéir, de subir que je portais en moi revenait. Non je n’étais pas prête ; je lui dirai. Je savais déjà que je ne résisterai pas longtemps. Mon train arrivait, Charlotte était sur le quai. A suivre