1. Séduction, amour et soumission (2)


    Datte: 04/08/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: divinmarkiz, Source: Xstory

    ... »
    
    En l’embrassant, en caressant ses seins, elle m’entendit dire « Oui, partout »
    
    Nous fîmes l’amour jusque tard cette nuit là et Blanche s’endormit dans mes bras, l’une et l’autre étions dans cet état de fatigue embrumée, celle des corps repus de plaisirs.
    
    Levée la première, Blanche apporta une grande théière fumante et deux jolies tasses en Minton que j’avais rapportées d’une brocante à Londres. Elle posa le plateau au pied du lit et remplit les tasses. Assises, le breuvage chaud comme toujours me faisait revivre, entrer dans l’atmosphère en quelque sorte. Sa tasse à la main, Blanche se leva, fit le tour du lit et releva les draps ; là, agenouillée, elle ouvrit mes lèvres pour y poser sa bouche.
    
    « Hmmm tu sens l’amour ma chérie »
    
    « Toi aussi je suppose »
    
    « Tu verras ça un peu plus tard »
    
    Maintenant allongée, je ne pouvais que deviner ses gestes. Elle avait retiré sa bouche et soudain je la sentis brulante sur mes muqueuses ! Une gorgée de thé chaud dans la bouche, Blanche, la posa hermétiquement sur ma chatte, faisait tourner sa langue sur mon clito ; le liquide chaud amplifiait le plaisir de cette caresse. Lorsque le thé eut pris la température de sa bouche, elle se retira, prit une nouvelle gorgée recommença. J’aimais son imagination si fertile sur les choses de l’amour.
    
    Elle attendit de me sentir prête à jouir pour à son tour venir s’accroupir au-dessus de moi.
    
    « Alors, moi aussi je sens l’amour ? »
    
    « Oh que oui mais tu sais que j’aime ton ...
    ... odeur »
    
    Elle se plaqua sur ma bouche, jusqu’à ce que nous ayons cet orgasme du matin.
    
    Blanche repartit vers 11h ; elle devait se changer avant de retrouver ses sœurs pour déjeuner.
    
    Leyla
    
    Contente de partir à la campagne, j’étais dans ce train qui m’emmenais dans le Perche. J’aimais cette maison où je me rendais, celle de mon amie d’enfance. Nous nous connaissions depuis la maternelle et Charlotte était la seule que je voyais encore parmi mes amies de l’époque. Elle n’était ni très belle ni très douée mais j’aimais sa joie de vivre et elle était tellement drôle. Lorsque je pensais à elle ne me venaient que des souvenirs de fou rire. Nous nous comprenions depuis toujours à demi-mots ; elle faisait partie de ces amies précieuses. Et puis j’adorais ses parents, sa mère une belle femme (j’ai parfois pensé à elle pendant mes plaisirs solitaires) classique était attentive et toujours à l’écoute. Elle m’avait aidée et conseillée lorsque adolescente le recours aux parents est difficile. C’est de son père que Charlotte avait hérité son humour ; il avait toujours cet air un peu grave et presque sévère qui disparaissait vite dès que la conversation s’engageait. C’était pour moi une deuxième famille.
    
    Il faisait beau, la piscine serait ouverte et, entourée de familles voisines qui se connaissaient, il y aurait sans doute du monde les après-midis pour se baigner et papoter.
    
    Bien sûr, je pensais aussi à Marianne. Des sentiments contradictoires m’animaient ; il y avait cette ...