Méli-Mélo. - Histoires de Sexe

Méli-Mélo.

... maîtresse. Tu me trompais déjà après six années de mariage. Tu te souviens maintenant ? Tu veux que je te rappelle ce que vous vous racontiez :
— Ne me dis pas que tu ne t’en souviens pas !
— Si bien sûr. Mais j’ai arrêté dès que tu l’as su. C’était juste pour le sexe, tu sais bien.
— C’est ce que tu m’as dit à l’époque.
— Mais c’est vrai. Mais tu cherches à t’éloigner de la question principale. Qui est le père d’Adrien ? Je parle du père biologique. Pour le reste, je considère que c’est moi. Alors ?
— Alors, j’avais découvert tes messages. Je ne savais pas à qui en parler. Tu avais donné rendez-vous à Serge chez nous pour aller faire un footing et tu as annulé au dernier moment.
— Quoi ? Qu’est-ce que Serge vient faire là-dedans ? Ne me dis pas que… Ce serait lui ? Non, je ne te crois pas.
— Une fois. Une seule fois. Il m’a écoutée. Comme lui supposait que Sylvie avait une aventure, on s’est demandé si ce n’était pas avec toi. C’était le cas ?
— Bien sûr que non. C’était une collègue.
— De toute façon, cela n’a pas d’importance maintenant. Mais sur le moment, nous nous sommes sentis bafoués et d’une certaine façon sans vraiment réfléchir nous avons voulu nous venger. Alors on l’a fait. Une fois. Juste cette fois-là. Jamais nous n’avons recommencé. Comment une seule fois peut avoir eu une telle incidence ?
— Le résultat est là. Serge est le père biologique d’Adrien. À moins que tu n’aies eu un autre amant…
— Jamais. Jamais. Une seule fois avec un autre et voilà le ...

... résultat.

Un long silence, puis elle reprend.

— Qu’est-ce qu’on va faire ? Qu’est-ce que tu vas faire ?

Alors dans mon cerveau ou tout bouillonne me reviennent des souvenirs.

Oui, Sylvie était ma maîtresse. Je n’ai pas peur de dire qu’elle avait le feu au cul. Le pauvre Serge n’arrivait pas à suivre. Quand je pense qu’il a engrossé ma femme !

Ma relation avec Sylvie était torride. Aucune limite, autant dans les actes que dans les paroles. Pas étonnant qu’elle ait couché avec le proprio surtout s’il en avait une grosse. Ah, il en fallait du tempérament pour la satisfaire. Rien de commun avec les baises maritales, même si je n’ai aucun reproche à faire à mon épouse. Sylvie était spéciale. Une nymphomane qui aurait dû se faire soigner.

Que dire ? Que reprocher à mon épouse ? Je n’aurais pas été étonné si le deuxième enfant du couple Sylvie/Serge était de moi. À l’époque je la baisais au moins dix fois plus souvent que lui.

Quand je pense qu’en une fois il a engrossé ma femme. Alors !

— Je ne vais rien faire. Nous allons détruire ces papiers. Je ne peux pas te reprocher de lui avoir cédé une fois, alors que tu avais découvert mon infidélité.
— Merci.
— Adrien est mon fils, un point c’est tout.
— Je t’aime.
— Moi aussi. Oublions tout cela. Ne gardons que le meilleur. Et si on achetait une balancelle.
— Coquin.
— Et je vais t’offrir de la lingerie qui…
— De pute ?
— Oh, les temps ont changé, les épouses sérieuses qui veulent séduire leur mari peuvent ...