Méli-Mélo. - Histoires de Sexe

Méli-Mélo.

... l’ai vu en short et torse nu, il n’avait rien à envier à un ours. Mais gentil avec nous, le propriétaire idéal. Et puis qui saura ? J’y jette juste un œil et je referme.

Rien de bien intéressant. Il égrène les jours, parfois saute des semaines, pour reprendre et parler de banalités. Je nous vois bien apparaître, mais plus du côté « locataire » qu’en véritables personnes, à part un : « petit couple sympathique », sans plus de détails.

Je survole. J’ai un peu honte mais franchement ce que je lis ne me fait pas vraiment entrer dans l’intimité de notre proprio lorsqu’il avait la cinquantaine. C’est assez terne.

Je vais refermer le « 1996 » lorsque je remarque un changement de page et une longue description, précédée par le titre :Avril. Loyer S

Je lis… Je lis… Tout change… C’est comme un livre avec des dialogues. S’est-il découvert une envie d’écrire ?

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Cette lecture m’intrigue. Je saute toutes les notes pour aller chercher celle qui, saut de page et titre, sort du lot.

À la lecture de ce texte, je commence à me poser des questions. Qui est cette jeune femme ? Pourquoi la lettre « S », S comme Sidonie ? Non, c’est un hasard. Je vois mal ma femme surtout à l’époque se laisser tenter par cet échange de faveurs contre de l’argent. Une robe avec des boutons ? Je ne m’en souviens pas. Des strip-pokers avant de me rencontrer ? Elle m’en aurait parlé. Lorsque je l’ai connue, elle n’était pas du tout dans ce genre de trip ! Je l’imagine mal se dénuder pièce ...

... par pièce et finir en baisant. Sans être coincée, la Sidonie que j’ai rencontrée était plus « classique ».

Je saute les pages. Le mois de juin est une copie de mai sauf que la femme applique son « payer pour voir » à sa petite culotte. Le proprio s’en est pris plein les yeux. Moi je trouve que cela fait cher pour juste pouvoir regarder une fente de femme, aussi belle soit-elle. Mais cela semble lui convenir. Il suggère juste que pour le mois suivant elle utilise son argent pour un achat de lingerie coquine qui pourrait faire plaisir à son mari. Ce détail m’intrigue car cela est arrivé à ma femme de me préparer une sieste crapuleuse avec de la lingerie très mini, en particulier un string qui n’était que « ficelles ». Mais nous ne sommes pas les seuls et la période ne me paraît pas la bonne.

Elle a réfléchi et elle est revenue. C’est ce que confirment les « Loyer S » suivants. Le rendez-vous est toujours mensuel et cela en est presque surprenant étant donné ce que relate le proprio. Ils sont amants. Une fois par mois, mais ce sont des rencontres torrides. Rainuat en relate chaque détail. Il est vrai qu’il dit continuer de filmer, non plus pour se dédouaner de toute responsabilité, mais pour voir et revoir et lui faire attendre le mois suivant.

« S » est une vraie salope. Elle cocufie son mari avec un homme qui pourrait être son père. Elle le trouve même beau, apprécie sa fourrure, son grand sexe n’hésitant pas à le comparer à celui de son mari. Étrangement, elle dit ...