1. Méli-Mélo.


    Datte: 03/08/2022, Catégories: fh, hplusag, enceinte, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fsodo, confession, couple, extraconj, Auteur: DeuxD, Source: Revebebe

    ... toujours « mon mari » et ne l’appelle pas par son prénom. À moins que ce soit le proprio qui ne veuille pas écrire de sa main le prénom de celui qu’il cocufie sans vergogne. À chaque fois que je lis « mon mari » j’ai peur d’y lire « Jean », c’est-à-dire, moi. Chaque « Loyer S » est à la fois source de découverte mais aussi source d’inquiétude. Et si « S » était Sidonie, mon épouse ? Elle avait 25 ans, n’habitait pas loin. Mais elle était moins salope que la femme. À moins qu’à l’époque elle me cachât son jeu. Si cela s’était passé cinq années après, je n’aurais pas ce doute qui me retient d’affirmer que c’est elle. Cinq années après, Sidonie était devenue au niveau de la maîtresse du proprio. Nous avions évolué et j’avais découvert une épouse très volontaire. Cinq années après elle aurait pu prendre la place de « S ». La vulgarité en moins, bien que je connaisse au moins une femme à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession et qui se révélait une bavarde pendant l’amour.
    
    Mais je me disperse. Comment savoir vingt-cinq années après ?
    
    Enceinte ? En mai 1997 ? C’est bien en novembre 97 que notre fille Julie est née… Donc si je ne me trompe pas dans mes calculs, Sidonie, en mai, était enceinte de trois mois. Et je me souviens très bien à cette époque que sa libido était extra. Difficile de la rassasier. Ça colle avec ce que raconte le proprio. La balancelle, je me souviens très bien aussi. On s’était demandé pourquoi le proprio avait installé un truc comme cela. Il ne ...
    ... recevait presque jamais personne.
    
    Juin, juillet, septembre, octobre ! Chaque « Loyer S » est une succession de descriptions qui auraient plus leur place sur les sites spécialisés que dans une livre intime d’un mec de 50 balais baisant sa locataire. Seul le mois d’août échappe à cette litanie. Évidemment, en août on était en vacances, du moins Sidonie partait le mois entier…
    
    Cela me fait trop mal d’imaginer Sidonie enceinte de plus de huit mois aller baiser chez le voisin. C’est vrai que j’avais peur de faire mal au bébé. La salope, si elle en avait tant envie elle aurait pu insister. À moi les cunnis d’enfer ! À lui les baises de pute ! Mon Dieu, Julie, ma fille. Est-elle bien ma fille ?
    
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    — Regarde ce que j’ai trouvé chez le proprio dans un accoudoir de son canapé. Il tenait un journal intime…
    
    J’ai rejoint pour le week-end, mon épouse sur son lieu de vacances. Je lui tends les deux cahiers, les deux derniers de la série, 1996 et 1997. J’ajoute aussi :
    
    — Il y en a beaucoup d’autres, les années d’avant, mais j’aimerais que tu regardes ces deux-là, en particulier les pages notées « Loyer S » avec le mois en cours. Je voudrais ton avis.
    — Ce n’est pas indiscret de fouiller dans le passé du proprio alors qu’il est encore en vie ?
    — Peut-être, mais cette lecture est extrêmement riche d’information et nous concerne.
    — Nous concerne ? D’accord, on est rentré chez lui en 96, à part cela, je ne vois pas…
    — Lis et on en reparle.
    
    Elle s’isole. Une heure, deux ...
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