1. Mystérieuse.


    Datte: 03/08/2022, Catégories: fhh, extracon, boitenuit, fsoumise, hsoumis, hdomine, Oral préservati, pénétratio, Partouze / Groupe hsodo, confession, extraconj, lieusexe, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... Dieu, comme il embrasse bien ! Est-ce du racisme de dire que ses lèvres sont charnues et paraissent gonflées de désir ? Et cette langue qui déjà s’insinue et prend possession de la mienne… Et ce corps qui se moule au mien. Et ses mains qui me caressent. Et, oh… ce corps qui vient se coller à moi, contre mon dos, mes reins. Ce souffle dans mon cou. Ce baiser sous l’oreille. C’est mon mari.
    
    Je suis leur chose. Ils me caressent. Leurs mains s’insinuent partout. Il faut que je réagisse. Ce n’est pas bien. C’est immoral. C’est pire que l’infidélité. Faire l’amour à trois, c’est du vice. Pas seulement rechercher le plaisir mais beaucoup plus. Je ne suis plus innocente, pour ignorer ce qu’une femme peut ressentir avec deux hommes. Au Manoir, j’ai eu l’occasion de pouvoir regarder ce genre de trio
    
    En plus, avec Paul comme partenaire « innocent », c’est plus que du vice, c’est obscène.
    
    Pourtant mon corps me trahit. Chacune de mes mains se tend vers ce que je sens comme un désir. Oui, ces hommes ont envie de moi. Si leur ceinture me ferme le passage, la bosse, que ma main enveloppe et évalue dans un mouvement que seule une perverse peut se permettre, manifeste leur désir.
    
    Ils bandent. Tous les deux bandent. Ce n’est pas toujours le cas. Au cours de mes visites, j’ai rencontré tous les cas. Ceux qui affichent leur désir par une belle érection et ceux plus long à démarrer, mais qui peuvent aussi savoir se satisfaire en vous emportant lentement au paradis.
    
    Je ne peux ...
    ... ignorer que Paul tire sur ma fermeture Éclair. Les deux hommes se sont éloignés un peu comme lorsqu’on prend du recul pour admirer un tableau, une œuvre d’art, dans sa totalité.
    
    Je suis perdue. Il ne m’a pas reconnue habillée. Il va me reconnaître nue. Un homme, un mari, un amant de plus de vingt ans, connaît tout du corps de son épouse, comme moi je connais celui de Paul. Lorsqu’il va m’enlever la robe, il va s’écrier qu’il connaît la rondeur de cette épaule, le creux de ces reins, le galbe de ces fesses, et cela sera une évidence lorsqu’il va découvrir ma poitrine ou la forme de mon sexe, ses bosses, ses vallées, la taille de mon petit bouton…
    
    Ma robe est à terre. Un silence. Mes dessous noirs tranchent sur ma peau.
    
    — Oh, Mystérieuse, vous êtes magnifique. N’est-ce pas Paul ?
    
    Il prend son temps. Il doit réfléchir. Dans son cerveau les pensées doivent se bousculer. Je suis une idiote. Ma curiosité va me dénoncer. Pourquoi ne suis-je pas restée à l’écart. Je pouvais très bien suivre de loin ce couple de séducteurs.
    
    — C’est vrai. Vous êtes très belle. Cet ensemble vous va à ravir.
    
    C’est un compliment qui me laisse espérer que… Après tout, il fait relativement sombre. L’éclairage est indirect. Et puis, c’est… On dégrafe mon soutien-gorge. On me l’enlève. Luc revient vers moi. Il s’empare de mes lobes. Ses mains paraissent gigantesques, des doigts de pianiste qui jouent sur ma peau. Sa bouche s’empare d’un téton. Je gémis.
    
    Chut ! me dit le peu de conscience qui me ...
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