1. Un truc qui cloche (2)


    Datte: 01/08/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... ne suis pas Alsacien et je ne connais que quelques mots. Je m’essaye à l’anglais et ils semblent comprendre. Ça les motivent et ils arrivent à quelques mètres du sommet. Mais ils finissent par poser pied à terre pour pousser leurs vélos. Là j’ai une surprise, en fait c’est mec et une fille. Ils ont la trentaine bien tassée. Pas loin des quarante ans peut-être.
    
    — Merci. Ça nous a bien aidé, me dit l’homme.
    
    Il a un fort accent allemand mais il parle français correctement. Sa femme me remercie aussi mais c’est beaucoup plus laborieux. Nous discutons un peu et j’apprends qu’ils sont de passage ici pour des rendez-vous au parlement européen avant de retourner à Bruxelles où ils travaillent habituellement. Ils sont là pour quelques semaines et profitent de rares moments de tranquillité pour se faire des sorties. Willy me dit qu’avec Frida, ils pensaient tomber sur un coin tranquille en montant jusqu’ici.
    
    — Je vous confirme que c’est le cas. La plupart de ceux qui viennent par-là évitent cette colline. Ils préfèrent les pistes roulantes qui font le tour. Ça satisfait leur ego.
    
    Willy rit puis fait la traduction à Frida qui se met à rire aussi. Je les détaille quelques instants. Ils sont plutôt pas mal tous les deux. Frida est blonde et elle a l’air un peu fofolle quand elle s’y met. Willy est plus calme et posé mais je sens qu’il a aussi son côté barré. Et là d’un coup je percute que si lui arbore une alliance, elle n’en a pas. Mes yeux doivent s’écarquiller comme des ...
    ... soucoupes. Ils sont venus en amants par ici. Pour se bécoter tranquillement ? Ou pour plus ? Frida murmure à l’oreille de son amant qui sourit à ses mots doux. Je préfère prendre les devants et m’éclipser gentiment.
    
    — Bien. Je vais repartir. Bonne fin de balade.
    
    — Eh bien. Bonne route..., me dit-il un peu déçu.
    
    Frida fait la moue mais ils semblent vite passer à autre chose. Ils s’embrassent alors que je retourne à mon vélo. Je remonte dessus et décide de partir par l’autre versant. Je les regarde une dernière fois mais ils discutent normalement. J’ai dû me faire des idées. En même temps avec tout ce qu’il s’est passé depuis mon réveil je ne cogite plus normalement. Je n’ai pas fait 200m que je me rends compte que j’ai oublié mon bidon. Je fais demi-tour et m’attends à retrouver les Allemands. Mais ils ne sont plus visibles. Mon bidon, lui, est posé près de l’arbre contre lequel j’avais mis mon vélo. Je le prends et m’apprête à repartir mais j’entends des voix. Quelques mètres derrière la première rangée d’arbres, je vois deux formes. D’après les couleurs des vêtements je parie pour mes deux Allemands.
    
    Ça y est ça cloche à nouveau. Allez je pars ! Sauf que ma queue gonfle déjà en imaginant ce qu’il se passe. Elle décide en toute logique d’aller de l’avant. Bon, j’y vais, je jette un œil et je repars. Ma raison a parlé mais ce n’est pas elle qui me guide. Je me faufile en silence pour tomber sur les deux amants. Lui est adossé à un arbre et elle est accroupie en train ...
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