1. 1 - L'oeil du greffon 2 - Transport ferroviaire


    Datte: 30/07/2022, Catégories: fhh, ffh, fbi, jardin, train, soubrette, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, init, Auteur: NicolasB, Source: Revebebe

    ... opportunités commerciales fleurissaient outre-mer et que les produits qu’Elle proposait n’étaient plus compétitifs compte tenu des nouveaux horizons qu’ouvrait l’avancée de la civilisation. Insensible aux arguments qu’Elle et Louise avaient pu avancer, il avait offert de racheter l’usine à prix charitable, afin de la débarrasser d’une affaire qui la détournait sans doute de ses activités domestiques.
    
    Elle lui a proposé d’aller plutôt attraper la vérole chez les Papous. Elle se serait pourtant bien contentée de laisser tourner la fabrique en continuant de jouir de ses usufruits. Mais il n’était pas raisonnable d’abandonner le patrimoine familial à la cupidité d’un fâcheux aux goûts exotiques et à la libido probablement desséchée par l’appât du gain. Il n’était pas non plus prudent de laisser l’activité de l’usine à la merci des caprices d’un client unique. Il fallait diversifier la clientèle, et peut-être même prendre en charge une partie de la commercialisation.
    
    Louise gérait la boutique qu’Elle avait achetée en ville. On y proposait des toiles imprimées et du linge de maison, que bonnes et domestiques venaient tâter, pour le service de leurs maisons, en papotant, pour leur propre loisir. La jeune femme savait leur parler, et le commerce marchait doucement, il permettait en tout cas d’écouler une partie des produits de l’usine.
    
    Louise pensait à tout autre chose en regardant défiler les vaches placides à bord du train qui l’emmenait prospecter un lot d’Indiennes. La ...
    ... voiture était pleine, et elle s’est levée pour laisser s’installer une vieille dame qui s’est assise en soufflant et sans la remercier. Elle est sortie de sa rêverie en sentant l’hommage chaud et insistant de son voisin sur sa cuisse.
    
    Surprise, elle s’est retournée, a vu l’homme, puis est instantanément revenue, les joues pourpres, à sa contemplation. Tous deux observaient le paysage avec beaucoup d’attention. Elle s’est écartée autant qu’elle le pouvait, mais à la faveur des cahots, ou même à l’arrêt, elle sentait la présence de son vigoureux compagnon de voyage se rappeler à elle. Elle a profité de ce qu’une place se fût libérée à la dernière halte pour prendre place sur la banquette.
    
    Le trajet était encore long et la torpeur avait gagné les autres voyageurs du compartiment qui somnolaient en dodelinant de la tête au gré du branle du wagon. Louise n’avait pas sommeil, et elle s’ennuyait. Elle jetait des regards à la dérobée au passager qui se lissait les moustaches en lisant un livre dont elle n’arrivait pas à déchiffrer le titre. Il semblait désormais se désintéresser de la situation et elle s’étonnait d’en être piquée.
    
    Il lui fallait se distraire, et elle forçait sa maladresse en cherchant dans la valise au-dessus de son siège pour y prendre le journal sur lequel était imprimé son feuilleton. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’homme se propose de l’aider. Il n’a pas attendu qu’elle réponde pour se placer derrière elle et tenter sans excès d’atteindre la valise ...