Talents cachés - Histoires de Sexe

Talents cachés

... reins.

Plus tard, face à face, il me prend la main :

— Caro, on avait dit qu’on parlerait pas de certains sentiments, mais ça fait du bien de les dire.
— Je suis d’accord avec toi. Mets moins de lubrifiant la prochaine fois. Je suis graissée pour six mois.
— J’savais pas trop, rigole-t-il. Tu dis qu’il y aura une prochaine fois ?
— Pour toi, quand tu veux, le regardé-je avec un sourire niais. Ça plaît aux hommes, non ?

Il se trémousse aussi niaisement que moi je lui souris. L’image de Suzy prise par deux hommes flashe dans ma tête.

— T’as vu Suzy en sandwich, grave, hein ! Je ne sais pas si je ferais, dis-je. Être prise par-devant par-derrière, t’en penses quoi ? T’as dit qu’y avait rien de cochon dans le sexe… Arrête ton regard, tu me troubles !

Lui aussi est troublé, il ne sort qu’un « Euh » benêt tout en bandant grave. Je lui montre du doigt :

— Eh bin…T’as pris la pilule bleue !
— On essaie un truc, tu veux ?

Il m’explique. Je lui dis que c’est cochon tout en me mettent en position. Il y prend goût. Cette fois, il dose le lubrifiant. Le voilà à fond dans mon fondement :

— On se tourne pour que tu sois en Andromaque.

Avec précaution, nous basculons pour qu’il soit sur le dos, et moi devenir sodomisée en Andromaque. Moi qui pensais le surprendre en acceptant la sodomie à volonté, je suis prise à mon jeu. En disant à volonté, je me suis mal exprimée, je voulais dire que cela ne me dérangeait pas.

— Ça te fait quoi ?
— C’est marrant, ...

... remué-je le bassin. Et toi ?
— Ma chérie, tu es somptueuse.

Comment sodomisée, puis-je prendre un ton docte :

— Mon cher Alban, ne fantasmeriez-vous pas de me voir prise en sandwich ?
— Euh…
— Alban, vous êtes un cochon de chez cochon !

Une bouffée de chaleur me dit que c’est trop tentant, aussi, faux-cul pas possible :

— Alban, je ferais pour vous satisfaire. Ensemble, jure-le !
— Madame la baronne est trop sympa. Je le jure, rit-il.

Alban, de par son travail, ne pourra me rejoindre que tard le vendredi soir pour finir le week-end au club.

Rappelez-vous les évènements bizarres dans le bureau du patron, que j’ai défié la fantôme de ne pas faire devant lui ce qu’elle m’a fait. C’est le moment de vérifier, me revoilà devant lui avec une curiosité d’enfer.

— Bonjour Monsieur.
— Bonjour Caroline.
— Aie ! La chose m’a pincé parce que j’ai mis une culotte pour l’embêter !, dis-je en tirant la langue dans le vide.

La chose est bien là, nous voilà tout chose. Devant le patron cool dans son fauteuil, je jette la robe, le string sur son bureau. Prise dans un tourbillon sensuel, indécente, l’on me masturbe, je me masturbe, c’est déchaînée à me donner du plaisir à sens unique, je n’ai que moi-même à pétrir. Je jouis, offerte, impudique, dans une position improbable entre les bras du fauteuil.

Redevenant moi hybridée du fantôme :

— Elle a osé ! La cochonne ! Devant vous ! Dites-lui qu’elle exagère.
— Pourquoi elle ? demande le patron reprenant une attitude ...