1. Talents cachés


    Datte: 29/07/2022, Catégories: fh, ff, fff, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme caresses, intermast, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, jeu, fantastiqu, totalsexe, Auteur: Mince-alors, Source: Revebebe

    ... avec maman ?
    — Je suis curieuse de voir qui a fait ce bijou.
    
    Hypoline me donne un joli chèque d’acompte :
    
    — Nous allons nous revoir au studio de Georges. Caroline, tu as été parfaite, Diane, notre merveilleuse hôtesse, tu veilles sur notre Caro, je compte sur toi.
    
    Les voilà parties.
    
    Nous nous affalons sur le sofa, le stress de l’action envolé nous voilà pattes mouilles.
    
    — Votre Caro…soupiré-je. Je suis votre Caro…
    — Caro, ton orgasme, tu étais l’héroïne ingénue d’un roman à l’eau de rose qui découvre son clito.
    
    À la douche, elle me récure comme si j’étais une vieille casserole. Ce n’est pas poétique, c’est pratiquement un gommage qu’elle me fait subir pour enlever le maquillage.
    
    Nous nous aspergeons d’eau de Cologne, cela nous ravigote. Elle me prend par la main, m’emmène dans la chambre. Nous nous jetons sur le lit, nos corps s’entremêlent dans un cocon de sensualité. Nous nous sourions, un bisou virginal. Hypoline lui a dit de veiller sur moi, je lui demande pourquoi.
    
    — Tu as une personnalité à développer.
    — T’es une secte ?
    — La secte du clito enchanté…
    — … du clito enchanteur, dis-je plongeant dans le sommeil.
    
    Au petit-déj’, Diane m’apprenant qu’elle a une boutique en ville me fait une proposition :
    
    — Après la fermeture du club, je peux t’embaucher un mois, mon assistante sera en vacances. Tu auras du temps pour faire tes recherches d’emploi. Faut déménager celle-ci pour l’autre.
    — Faut un bleu pour déménager les godes ?
    — Idiote ! ...
    ... Je te prépare le CDD. Fais chier cette montagne de papiers ! T’es OK ?
    — Oui, patronne. Maintenant, si tu me caresses les fesses, c’est du harcèlement. Méfie-toi !
    — T’es déjà syndiquée !
    
    C’est la rigolade qui se finit par une joyeuse galoche.
    
    Retour à la maison l’après-midi. Je n’ai pas de nouvelles ni d’Ed, ni d’Al, rien au courrier, même pas une carte postale. Libertiner en Italie occupe grave mes parents. Au fait, j’aimerais bien avoir l’adresse exacte de leur gîte comme ça je n’irai jamais.
    
    Je farfouille dans les papiers, un vieil agenda servant de répertoire téléphonique, rien. Je fais tomber un cahier jauni qui sert à noter les recettes de cuisine. Une photo s’en échappe. Mon dieu, j’y crois pas ! Je ferme les yeux, veux pas y voir. Mes scrupules s’envolent, après tout…
    
    C’est une photo écornée de Maman souriante menottée nue en croix contre un mur, je reconnais ! À droite d’elle, la table indique qu’il y avait quatre personnes. Photo à la main, je vais dans la pergola du jardin, oui, c’est ça. Il y a des trucs vissés dans le mur, je prends la même position qu’elle, ça correspond.
    
    Je m’en assois sur le banc, pensive, respire un bon coup, retourne remettre la photo en place en me disant que, troublant leur quiétude libertine, il me faut un appart vite fait et du boulot. Pas de boulot, t’es à la rue. J’ouvre l’ordi pour aller sur le site adéquat. Mon inscription me signale qu’il n’y aura pas de réponse avant fin septembre. J’ai de quoi faire d’ici là. ...