Talents cachés - Histoires de Sexe

Talents cachés

... Bin oui, les gens adorent. Tu vois comment que t’es !
— Du calme, les filles. Vous vous partagez bien le boulot, c’est agréable de travailler entre gens de bonne compagnie, dit le patron.

Le mardi, nous nous retrouvons à la coloc, Alban, moi et une Edwige toute heureuse :

— Vous parler d’une aventure. Pour une orgie, c’était une orgie grand standing. Sacré Suzy ! Et vous ?
— Nous, c’est tout simple, le dimanche soir, nous avons fait une fellation en ombre chinoise. J’te dis pas l’ambiance. Pour finir, je me suis retrouvée sur une table en 69 avec Jess.
— Alban, t’as fait ça ! Déjà ton talent de chippendale, bin mon coco !
— Toi, raconte sans les détails, s’il te plaît, lui demandé-je.
— Suzy connaît toutes les subtilités du club. Nous voilà dans une orgie où ce ne sont pas de vrais couples dans la vie. Petit arrangement pour entrer.
— Y trichent ! dis-je.
— Du moment que tu rentres en couple. J’ai sympathisé avec un garçon qui m’a embarquée chez lui. Rassure-toi, sa copine de circonstance et Suzy ont trouvé chaussure à leurs pieds.
— Et ce garçon t’as fait ta fête à la régalade, dis-je moqueuse.
— Je t’explique pas.
— T’as trouvé son matou ?
— Il est bien élevé, a des manières que j’ai des papillons dans le ventre. Y aura peut-être une suite.

Je la galoche en disant :

— J’suis contente pour toi.

Al nous écoute avec intérêt. Un truc plaisant se passe, nous regardons son début d’érection que nous suivons et toc, c’est raide. Ed rêvasse :

— ...

... J’aimerais qu’un mec bande dans ma bouche.
— Moi aussi.
— Al, t’aimerais ? rigole Edwige. T’as jamais sucé dans une orgie ? C’est marrant de voir deux mecs en 69.
— Non, je n’ai jamais osé. Mais je suis curieux de savoir ce que vous les filles ressentez.
— Mon chéri ! Tu ferais !
— Hein ! Tu lui dis du « mon chéri » maintenant !
— Ça nous échappe de temps en temps de jouer les amoureux.
— Prends-moi pour un jambon. Caro, y a pas que les nanas dans la vie…
— Il a un prénom ton copain de débauche ?
— Luc
— T’es amoureuse, tu réponds trop vite, dis-je moqueuse.
— On baise pas aujourd’hui ? me saute-t-elle dessus avidement.

Edwige qui me bassinait de me déclarer auprès d’Alban, la voilà dans la même situation, en pincer pour un garçon et ne pas le reconnaître.

Ah les parents !

Ce mercredi en fin d’aprèm’, dans ma chambre, allongée sur mon lit, j’écoute la radio, l’esprit qui pense à tout, à rien, comme des photos qui défilent dans une visionneuse. Les photos flashs de ces dernières semaines. Je me vois oser la nudité, le cunni, la fessée en public, couverte de sperme en privée, Tchou Tchou avec les coiffeurs, applaudie pour une pipe en ombre chinoise, jouir sur le doigt du patron… Depuis début juin, quel changement ! avant, nous partouzions entre filles, mais là, dans le libertinage, j’ai beaucoup appris. Et Edwige qui me conseille une partouze débridée avec Suzy. Les images s’arrêtent quand « Toc Toc »

— Je peux entrer ? J’te dérange pas ? t’es cool…

Maman ...