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Monsieur, Marianne et moi (1)
Datte: 26/07/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... d’acheter de la moutarde. Tu veux aller à la petite épicerie du coin de la rue, en chercher un pot... pour mon lapin... Elle a une serviette entortillée autour de sa chevelure. Un long drap de bain qui ceint son corps. J’acquiesce de la tête. Et je m’apprête à faire ce qu’elle me demande. Je sors donc et elle me lance de nouveau une phrase que je ne comprends pas. Je reviens vers elle. Elle ne sait pas que je suis de nouveau proche d’elle. Son corps n’est plus caché par l’éponge. Elle est assise devant sa coiffeuse et sa jambe gauche se trouve remontée sur l’assise de son siège. Sa main droite trace une ligne nette et claire dans sa toison. Je suis tétanisée par ce que je regarde. Maman se rase le minou. Après quelques passages du rasoir, la toison a totalement disparu sous l’effet de la lame. Puis sa paume vient flirter avec l’endroit glabre désormais. Curieusement, elle rejette en arrière sa gorge et un soupir long et prolongé, alors que les yeux clos, elle apprécie sûrement ce simple massage qu’elle se fait toute seule. Je me retire sur la pointe des pieds, bien plus émue que je ne le devrais. Elle se fait belle, se prépare à l’offrande suprême pour son Bertrand ? Du coup, j’ai bien remarqué que son dos ne porte plus aucune marque. Ça me soulage de savoir qu’elles n’étaient qu’éphémères, résultats de jeux entre adultes consentants. Je ne sais toujours pas ce qu’elle voulait me redire lors de son second appel. Je reviens, mais en faisant assez de bruit pour ...
... qu’elle sache que j’arrive. — Tu m’as parlé maman ? — Ah oui ! Prends de l’argent dans mon porte-monnaie. Il est dans mon sac dans l’entrée. Je file donc et fais ce qu’elle veut. Je ne résiste pas toutefois à la curiosité de fouiller dans son portable, lui aussi dans le sac à main. Maman n’a pas effacé les échanges entre son loustic et elle. Quelques lignes très convenables, l’invitation à dîner. Puis un mot d’amour de Marianne vers ce Bertrand et je lis le retour qu’il a formulé à son « je t’aime ». « Quand on aime vraiment, on fait tout pour faire plaisir à son amant ou sa maîtresse. Tu sais de quoi j’ai vraiment envie ! Me l’offriras-tu ? Ce soir serait l’idéal, ne crois-tu pas ? Réfléchis bien à ma demande et si tu veux vraiment me garder, puisque tu me jures un si grand amour... tu sais exactement ce que tu dois faire ! La balle est dans ton camp ! J’attends ta réponse belle soumise ! » Je n’ai pas tous les tenants ni les aboutissants ! Il me manque un élément certain de cette conversation. Que réclame donc cet homme à ma mère ? Puis le mot « soumise » jeté comme un pavé dans une mare, qui fait naitre en moi des milliers de ronds dans mon esprit. Je vole dans la bourse un billet de dix euros et je me rends au magasin situé à quelques centaines de mètres de chez nous. Ça tourne ferme dans ma caboche. Que désire donc ce mec ? Qu’est-ce que maman peut bien avoir qu’il demande avec cette insistance ? Je n’en sais rien. Je n’en sais pas guère à mon retour. Elle est ...