Monsieur, Marianne et moi (1)
Datte: 26/07/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... sortie de la douche et je remarque les bas. Pourquoi des bas ici, si c’est pour rester à la maison ?
Le sourire de Marianne me désarme. Bon sang qu’elle est jolie et fraiche. Encore quelques phases pour parler de tout de rien, de l’épicerie alors que je brule de lui demander tellement de trucs. C’est la sonnerie de son portable qui l’emporte vers l’entrée, alors que je suis plantée dans la cuisine à finir d’enduire les morceaux de lapin de moutarde. Quand je regarde dans la direction de la porte où elle se tient, je sens qu’elle a un drôle d’air. Le message qui vient de tomber y est-il pour quelque chose ? Son teint est plus pâle aussi.
Nous finissons de préparer le repas toutes les deux, comme nous le faisons si souvent. Je la trouve moins relaxée, plus tendue. Je me demande ce qui peut bien motiver cette angoisse que je sens poindre chez elle. Elle accomplit les gestes machinalement, par réflexe, mais au fur et à mesure que le temps nous file entre les doigts, je la vois qui devient plus nerveuse. À tel point que j’en arrive à lui poser la question.
— Maman, ça ne va pas ? Je te trouve très... énervée sans trop savoir pourquoi ! C’est l’arrivée de cet homme qui te pose problème ? À moins que ce ne soit l’entrevue entre lui et moi ?
— Non ! Non ma chérie... mes rapports avec Bertrand sont très... singuliers.
— Que veux-tu dire ? Explique-moi que je ne meure pas idiote.
— Ben, je dirais que ce n’est pas exactement basé sur de la tendresse ou de la ...
... simplicité.
— Mais encore ? Je n’arrive pas à piger...
— C’est difficile à avouer ou à expliquer... surtout à sa propre fille. Nous ne sommes pas fatalement ce que l’on pourrait appeler un couple traditionnel. Nous partageons des choses que les gens ou la morale se chargent de réprouver, mais c’est ce que nous aimons.
— Alors ? Pourquoi te mettre dans des états pareils si vous êtes heureux ?
— Ben, comment dire ! Il a parfois des désirs curieux et je ne suis pas certaine que tu apprécierais ceux-là !
— Tu parles pour moi là ? Tant que je ne sais pas ce que vous aimez, je ne peux pas juger. Laissons-le venir et je jugerai par moi-même, c’est la meilleure des solutions, à mon sens.
— ... !
Elle hausse les épaules, fataliste, et finit par ne plus rien dire. Je n’ai pas réussi à l’amener sur le terrain des envies de son mâle et je doute qu’elle s’en ouvre à moi maintenant. C’est ainsi que je vais au-devant de l’homme ponctuel qui sonne à l’heure dite à la porte. Elle est assise et je surprends le regard qu’ils échangent. Elle a redressé son buste, relevé la tête et évite ses yeux. De plus, ses jambes jusque-là croisées viennent comme par enchantement de s’entrouvrir. Suffisamment pour que de la porte, je puisse entrevoir le haut de ses bas.
J’y devine la trace aussi des attaches de son porte-jarretelles. Elle l’a donc passé pour la circonstance ? Lui me salue avec un sourire. Toujours cette gueule d’ange, bien foutu et bronzé.
— Bonsoir Aline. Heureux de te ...