1. À joueur, joueuse et demi


    Datte: 25/07/2022, Catégories: fh, 2couples, fhhh, extracon, inconnu, prost, boitenuit, danser, hsoumis, vengeance, contrainte, dispute, Transexuels Masturbation Oral préservati, pénétratio, coprolalie, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... la gendarmerie et a été conduit en institution de soins psychiatriques.
    
    Grand bien lui fasse. Le poids de la culpabilité m’est enlevé. Libre place à ma colère. Je peux commencer ma reconstruction en fomentant ma vengeance.
    
    Je commence par un rapide bilan. Côté positif, je suis encore jeune, bandante, en bonne santé, avec plein d’amies et d’amis pour me tenir la main. Je ne gagne pas trop mal ma vie et j’étais jusqu’à hier d’une nature plutôt optimiste.
    
    Côté négatif, je suis ruinée, solo pour un bon moment (est-ce vraiment si négatif ?), j’ai le cœur et l’âme dévastés et je suis sans doute à jamais méfiante.
    
    Par-dessus tout, je n’ai aucune idée de comment jouer au poker, et surtout où on joue hors internet, si c’est bien dans une arrière-salle de bouge infâme que notre argent est parti en fumée. Là où je veux porter le fer.
    
    Il n’y a pas vraiment de bonne vengeance, sans attaquer le mal par le mal. Il me faut donc frustrer par là où il a joui. Incendier ce qui était adoré. Castrer toute velléité de récidive. Antabuser tout élan voluptueux.
    
    Les quelques euros qui restent dans mon sac à main suffisent pour une entrée à la piscine de quartier, rouverte depuis peu. Après un nombre épuisant de longueurs, je tiens le début d’un plan machiavélique.
    
    Pour autant que le mec daigne me faire face à son retour de réhab’ psy. Parce que justement, si l’addiction au jeu est bien une « maladie », je me dis qu’il faut travailler sur trois niveaux. D’abord le sevrage. Puis ...
    ... le remplacement d’une addiction par une autre, forcée, frustrante jusqu’à l’écœurement, à la mode antabuse. Finalement, reconstruire ce qui pourrait l’être. Ou pas, suivant mon état et sa manière de réagir.
    
    De retour de la piscine, je tiens les grandes lignes de mon plan, certaine qu’il faut travailler sur les trois niveaux en même temps. Les images que je veux graver dans son esprit, la femme que je veux qu’il découvre, tout ce que je lui prépare sera violent et douloureux. Mais je suis sûre que ce sera le seul moyen de provoquer un électrochoc suffisant.
    
    L’infâme redonne signe de vie après deux semaines. Les psys le laissent sortir pour autant qu’il ait un soutien familial.
    
    Je l’envoie péter par SMS, je ne suis plus de sa famille. Ses parents l’ont mis au monde, qu’ils le reprennent.
    
    Trois semaines plus tard, alors qu’il me harcèle presque quotidiennement pour obtenir mon pardon, je lui envoie un courriel fixant les conditions d’une éventuelle possibilité de me revoir. Tout en précisant être encore bien loin d’un début de réconciliation.
    
    Comme preuve de sa bonne volonté et de sa soumission totale, j’exige qu’il me donne l’adresse de l’endroit où il allait jouer notre fric. Je lui impose aussi de se conformer à toutes mes exigences, en précisant qu’il allait en chier grave. Et que rien ne garantissait la moindre chance que je pardonne.
    
    J’ajoute qu’avant d’avoir rechargé nos comptes, il était hors de question qu’il remette les pieds dans notre appartement ...
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