À joueur, joueuse et demi
Datte: 25/07/2022,
Catégories:
fh,
2couples,
fhhh,
extracon,
inconnu,
prost,
boitenuit,
danser,
hsoumis,
vengeance,
contrainte,
dispute,
Transexuels
Masturbation
Oral
préservati,
pénétratio,
coprolalie,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... les couilles de me parler en face.
À moins que j’aie loupé un message important, il n’a jamais rien partagé de ce genre. Juste une dernière pirouette de looser, qui va m’ôter le sommeil et la faim jusqu’à ce que je sache où il est et dans quel état.
Une larve, une immense larve, c’est tout ce qu’il est. Et moi, j’ai aimé cette larve pendant des années sans rien voir venir. J’ai pris cette larve en moi, partagé des orgasmes inoubliables, qui se transforment d’un coup de baguette diabolique en vulgaires épanchements insipides que je veux oublier à jamais.
J’ai même rêvé d’avoir des enfants avec ce mollusque, qui passait constamment d’une hésitation à une mauvaise raison de renoncer. Je n’ai pas su me méfier, je l’aimais trop.
J’ai partagé ma vie avec un type dont je ne sais finalement rien. Sauf qu’il m’a ruinée, et que, s’il est encore vivant et ose se présenter devant moi, je n’aurai pas assez du reste de ma vie pour le lui faire payer.
J’ai mal à en crever. Mais malgré tout mon ressentiment, je dois avouer qu’une toute, toute petite flamme reste allumée au fond de moi, lorsque remontent dans mon cerveau quelques fulgurances de nos amours passées, de nos baises torrides dans des circonstances souvent inattendues et délicieusement périlleuses.
Ont-ils été réellement partagés nos orgasmes, notre amour, nos projets ? Je ne sais plus, mais, sans aucun doute, tout mollusque qu’il soit, je l’ai aimé.
Alors, par-dessus la rage, la peur, le chagrin et les ...
... frustrations, je redoute de ne plus jamais pouvoir faire à nouveau confiance. Ni m’ouvrir. Ni m’offrir. Ni prendre en moi. Ni jouir en éclatant de rire entre les bras d’un mec.
Avec lui, je ne serai sans doute plus jamais en confiance. Mais avec un autre ?
La dévastation est beaucoup plus étendue que le simple désert de nos comptes bancaires. Je ne ferai rien pour sauver notre couple. Je n’accepterai de le revoir que s’il assume ma vengeance, et se plie à toutes mes exigences.
Je veux toutefois encore lui laisser une dernière chance de se soumettre et d’en souffrir comme il me fait souffrir à l’instant.
Je suis incapable de prévoir aujourd’hui ce qui pourrait m’apaiser demain. Ni si une fleur peut repousser sur le tas d’immondices qu’il a fait de notre relation. Mais je ne claque pas la porte. Pas encore.
Après avoir averti la police de sa disparition potentiellement suicidaire, informé ses parents et envoyé un SMS à ma meilleure copine pour qu’elle ne s’inquiète pas, je sors une bouteille d’un truc très fort et je m’anesthésie pour la nuit.
Advienne que pourra si on retrouve ce veule, ce torve, ce minable. Quel que soit l’état de décomposition physique ou morale dans lequel il sera, je ne veux plus rien entendre, plus rien savoir de lui au cours des prochaines semaines.
ooo000ooo
L’esprit encore embrumé de vapeurs éthyliques, je reçois le lendemain matin un téléphone des autorités. Le monsieur est vivant, il s’est présenté à deux cents bornes de chez nous à ...