Maturations. - Histoires de Sexe

Maturations.

... ses yeux, elle a côtoyé les étoiles de près, ouf !

On met du temps pour reprendre nos souffles, on est en nage, enfin rassasiés, heureux.

— Eeeh bé, ça, c’est fait !
— Fait quoi ?
— Faire comme dans tes films. Moi aussi, je voulais m’en prendre vraiment plein le cul !
— Et alors ?
— Su-per-bon !
— Je crois que je vais effacer mes cassettes. À côté de toi, elles ne font pas le poids.

Et LÀ, je vois son visage s’éclairer littéralement : c’est ce qu’elle voulait dès le départ, je pense : remplacer dans mon cerveau toutes ces actrices, posséder mon esprit : c’est réussi !

— C’est gentil.
— T’arrêtais pas de jurer.
— Je sais pas pourquoi. Je l’ai pas fait exprès, ça a fait « chboum » là-dedans ! (Elle pointe son cerveau). Quand t’es dans ce trou-là, ça me rend tarée complet !
— C’est le verrou « grosse salope » qui a sauté, je pense.
— T’as su le trouver, et d’entrée, souviens-toi ! (Soudain elle devient inquiète) Dis-moi, toi, ça va ?
— Ben ouais, tu rigoles ou quoi ?
— … T’es pas… lassé ? T’as failli être en panne.
— Je voudrais bien t’y voir, toi, gérer une cochonne pareille.
— TA cochonne. Et puis c’est ta faute. Si t’allumes, assume !
— T’inquiète pas, j’ai encore une très longue liste de cochonneries à faire avec toi. Le pire, c’est qu’elle s’allonge au fur et à mesure !
— Ah ouais ? Raconte, s’te plaaaît !
— Hors de question !

Évidemment, grosse gamelle, câlins, caresses, et tant pis si ça coule de partout pendant ce temps. D’ailleurs tout ...

... peut s’écrouler autour, on s’en contrebranle. C’est du cuir noir, un coup d’éponge et ça ira.

Il se fait tard, on a été longs. Après avoir rangé et bien nettoyé, je file à la douche, elle aux toilettes.

Je suis déjà rhabillé quand elle reparaît pour sa douche. Pas de délires uros cette fois, tous les deux on est kaput niveau libido, et puis il n’y a pas que la baise qui soit bonne. Je m’occupe d’elle avec beaucoup de tendresse et d’attention. Sentiment de culpabilité pour l’avoir salie ainsi, même si je sais qu’elle le voulait.

Les filles sont des grosses cochonnes, elles aussi, limite plus peut-être. Je la laisse faire pour son intimité, qu’elle reconquiert. Puis je l’assiste dans son rhabillage, comme un valet, à genoux et tout. Elle redevient ma reine, j’adore m’occuper d’elle. Ça l’amuse de me voir si prévenant. Un bas a filé en haut, je promets de le lui rembourser. « Pas question », me répond-elle, pendant qu’elle se remaquille vite fait.

On prend un thé ensemble. Je lui fais part de ma petite inquiétude :

— Ça va en bas ?
— Où ça ?
— Ben ton anus, quoi !
— Ah ? Tranquiiille (avec l’accent de chez nous, qui signifie « pas de problèmes, tout baigne »). Mais bon, je sais pas si tu pourras y retourner ce soir, ni demain, voire après-demain hein !
— Et… après-après demain ?
— Ben oui, t’as intérêt !

On continue de discuter de choses et d’autres, pour revenir dans une certaine normalité. J’évite de débriefer nos ébats, de lui dire comment elle m’a ...