1. De Longueville


    Datte: 22/07/2022, Catégories: fh, couleurs, extracon, grossexe, voyage, fsoumise, hdomine, Oral pénétratio, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... jugées inutilisables. Ce fut la surprise lorsque Longueville et son régisseur traversèrent la ville jusqu’aux entrepôts. Même les gamins courraient autour des attelages. Non seulement la production était très abondante, mais la qualité était au rendez-vous, avec des touffes superbes et très blanches, un coton parfait. Compte tenu de sa qualité et de sa rareté, Robert négocia sa livraison à plus du triple de l’année précédente, une aubaine, une fortune.
    
    Un à un, ses concurrents vinrent frapper à sa porte pour connaître le secret de cette réussite, qu’il ne livra pas dans un premier temps. Il prit le temps de savourer sa réussite, fit surélever sa maison d’un étage tout en rénovant le reste, pour le plus grand bonheur de sa fausse épouse qui paradait comme un paon à la saison des amours. Ce qu’il attendait patiemment arriva. Plusieurs planteurs de coton jetèrent l’éponge et optèrent pour l’aventure vers l’ouest où, paraissait-il, on trouvait encore de l’or. Notamment son plus proche voisin dont la plantation, jouxtant la sienne, était plus étroite, tout en longueur, mais allait jusqu’au fleuve. Doubler la surface cultivable signifiait doubler ses revenus, une aubaine, il acheta un bon prix à un homme dégoûté qui ne souhaitait que partir. Il lui racheta même avec la plantation les esclaves dont il n’avait plus besoin. Désormais, la maison abandonnée, assez modeste comme l’était la sienne auparavant, serait la maison des esclaves et du régisseur, chargé de les surveiller. ...
    ... Mais cela ne faisait pas l’affaire de Camille, son épouse, qui voulait enfin avoir des esclaves de maison à son service : cuisinière, femme de chambre et jardinier.
    
    — Robert ! Concernant le jardinier, inutile d’en acheter un autre, Joseph est parfait, je le garde.
    
    Joseph, qui s’appelait en fait Youssouf mais dont on avait changé le nom à son débarquement, comblait les désirs impérieux de Camille, et elle frétillait de l’avoir enfin à son entière disposition. Robert se rendit au port à l’arrivée du prochain navire pour acheter une cuisinière, une soubrette et deux costauds pour remplacer Joseph à la plantation. Dans la foule enchaînée et puante qui couvrait l’estrade, Robert crut loucher. Il se frotta les yeux et héla le marchand.
    
    — Dites, combien cette fille-là, la grande mince ?
    — Oh, pas une bonne affaire, bougonna l’autre. Je ne sais pas ce que ce capitaine a dans la tête. Déjà, elle n’est pas bien bâtie pour le travail, trop maigre. Ensuite, il faut en acheter deux, des jumelles. On a déjà essayé de les séparer, elles nous ont fait un foin d’enfer…
    — Alors combien les deux ? Vous faites un prix si vous voulez les vendre. Surtout que la récolte n’a pas été fameuse.
    — À qui le dites-vous, la récolte, le commerce… Et comment on va vivre, nous ? Aller chercher des esclaves en Afrique, c’est bien beau, mais ça coûte !
    
    Ils discutèrent longuement. Comme Robert en achetait cinq, il en paya quatre et la jumelle lui fut donnée en prime. Elles n’avaient pas fière allure, ...
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