1. De Longueville


    Datte: 22/07/2022, Catégories: fh, couleurs, extracon, grossexe, voyage, fsoumise, hdomine, Oral pénétratio, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... propriété à quelqu’un qui partait plus loin vers l’ouest pour y chercher or et fortune.
    
    La maison n’était pas très fraîche, pas immense, mais le style leur plaisait. Et ils pourraient toujours lui ajouter un étage, comme d’autres magnifiques propriétés, quand ils auraient à leur tour fait fortune. Un scribouillard, soudoyé avec une pièce d’or, leur avait fait de vrais faux papiers les intitulant à la fois mariés et nobles, bref, tout pour entamer une nouvelle vie. Cependant, comme tous les arrivants de l’ancien monde, Robert ne connaissait rien à la culture du coton et n’avait pas franchement envie de s’y casser le dos. Un grand balafré dénommé Martin eu tôt fait de le convaincre qu’il était l’homme de la situation. Lui aussi avait quelques raisons de se « mettre au vert » et de se refaire une pseudo virginité. Par chance, le précédent propriétaire avait déjà ensemencé les champs, preuve d’un départ précipité. Mais quand la fièvre de l’or vous prend…
    
    Dans quelques semaines, le coton serait bon à ramasser, juste le temps pour les six esclaves de donner meilleur aspect à la propriété. On faucha, gratta, lessiva, usa force blanc de chaux pour donner un aspect convenable, si ce n’est coquet, au manoir qui en avait bien besoin. Car c’est ainsi que le nouveau maître nomma son bien, plantant lui-même une pancarte clinquante en bord de route :
    
    — Manoir de Longueville.
    
    Il était temps que le coton soit cueilli, car depuis plusieurs jours la petite communauté vivait sur le ...
    ... compte ouvert au magasin général du coin. Robert n’avait plus la moindre pièce en poche. Martin fixa les quotas de récolte quotidienne : deux cents livres par esclave mâle, cent cinquante pour les femmes. Tous ceux qui n’atteindraient pas ces chiffres seraient fouettés après la pesée du soir. Dès le premier jour, les sanctions tombèrent. Le colosse rapporta deux cent cinquante livres, deux autres juste deux cents, mais l’un ne fit que cent soixante, pas plus que l’aînée des femmes. Il fut fouetté. La plus jeune et la plus frêle ne dépassa pas quatre-vingt-six livres.
    
    — Petite garce, tu vas apprendre qui est le maître ici. Tu vas apprendre à obéir et à faire ton quota de travail. Toutes des fainéantes ces négresses ! Je vais te mater et je ferai de toi une bonne travailleuse. On n’en a pas fini tous les deux…
    
    Heureusement, Martin ne pouvait pas tout surveiller, d’autant que la chaleur et la poussière soulevée par le vent le portaient plus vers la bouteille que vers le travail. Les esclaves s’arrangeaient entre eux, équilibrant leurs récoltes pour échapper au châtiment. La récolte se poursuivit et, en fin de semaine, maître et régisseur firent charger une carriole qu’ils partirent négocier au port. Restée seule à la plantation, la sévère catin appela le grand esclave sur lequel elle lorgnait depuis son arrivée. Elle le fit dévêtir, reluquant ce mâle avec concupiscence. Ses ongles griffèrent doucement le torse musculeux, elle tourna autour pour admirer le fessier musclé et ...
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