1. Des espoirs


    Datte: 16/07/2022, Catégories: fh, fplusag, voisins, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, intermast, pénétratio, attache, délire, Humour Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... peut-être et on ne le saura jamais, je ne l’aurais pas fait par respect pour toi. Pas par amour, car il y a longtemps que c’est un sentiment que nous ne partageons plus. Veux-tu que je te dise : ma première pensée quand j’ai compris que tu me cocufiais, ça a été le soulagement. Pas la colère, le soulagement. Un grand Ouf ! J’allais pouvoir, sans aucun état d’âme t’éjecter de ma vie et me laisser… Et puis ça ne te regarde plus.
    
    Elle énonçait cela comme des évidences sur le ton qu’elle aurait employé pour parler de la météo.
    
    — Et tu veux que je débarrasse le plancher pour que l’autre puisse emménager chez nous.
    — Je te rappelle que ce n’est pas chez nous, mais chez moi, que c’est la maison de mes parents.
    — Et je n’ai pas du tout l’intention de venir jouer les squatters, intervint Jeff.
    — Tais-toi, mon chéri. Quoi que tu fasses, quoi que je fasse, cela ne le regarde pas. Quant à toi, tu disparais de ma vue. Je te préparerai tes affaires et les mettrai dans le garage…
    — Je…
    — JE, rien du tout. Je te préviendrai quand tu pourras venir les chercher et la prochaine fois que je te verrai ce sera avec mon avocat.
    — Mais j’ai plus de fringues, larmoya-t-il.
    — J’y ai pensé.
    
    Elle rentra brièvement dans la maison pour en ressortir avec une valise à la main. Valise qu’elle jeta aux pieds de son bientôt ex-mari.
    
    — Et je vais où ?
    — Alors là, où tu veux… Tu peux rejoindre Mathilde, mais je ne suis pas sûr que t’avoir à demeure l’intéresse. Et de ce que m’a dit ...
    ... Jean-François, elle est trop bien pour toi. Et tu me rends les clés de la maison !
    
    Il les balança furieusement.
    
    — J’allais oublier : les télécommandes du garage et du portail également. Et tu ne les jettes pas.
    
    Elle s’avança vers lui et, dompté, il les lui tendit.
    
    — Maintenant, tu dégages.
    
    Les mains aux hanches, bien campées sur ses jambes, Jeff la trouvait bandante, malgré la robe de chambre tue-l’amour qu’elle portait. Il s’approcha d’elle. Passant ses bras sous les arceaux formés par les siens, il l’attira contre lui enveloppant ses seins de ses mains cajoleuses. Ils se tinrent ainsi immobiles jusqu’à ce que la voiture de Jacky eut disparu au bout de la rue. D’un geste sec, elle appuya sur la touche qui déclenchait la fermeture du portail.
    
    Elle se retourna vers Jeff, passa son bras sous le sien et, sans se retourner, l’entraîna dans la maison.
    
    #***************#
    
    La porte refermée, Madeleine éclata en sanglots. Jeff l’enveloppa dans une étreinte protectrice. La crise dura des minutes qui ne parurent pas du tout interminables. Sentir le corps de Madeleine frémir contre le sien, secoué, qu’il était par ses pleurs le mettait dans un état proche de la béatitude. Après la peur qu’il avait eue de la perdre, il la serrait dans ses bras et il savait qu’il ne la lâcherait plus. Quand le flot de larmes commença de se tarir, il tenta le mode plaisanterie :
    
    — La douleur qui se tait n’en est que plus funeste, comme disait un copain ! Ne t’enracine pas dans ce silence.
    — ...
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